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Mondial-2018 : le Portugais Queiroz, entraîneur globe-trotter de l’Iran

Foot > Coupe du monde Foot 2018 > Iran > Le Port > Mondial-2018 : le Portugais Queiroz, entraîneur globe-trotter de l’Iran
Par Bruno CRAVO,  publié le 24 juin 2018 à 9h47, modifié le 24 juin 2018 à 9h48.
 4 minutes

Comme on se retrouve. Après avoir roulé sa bosse sur quatre continents, l’entraîneur portugais Carlos Queiroz, désormais assis sur le banc de l’Iran, affrontera lundi au Mondial-2018 la sélection de son pays d’origine, qu’il a quitté en mauvais termes huit ans auparavant, se fâchant notamment avec Ronaldo.

Cérébral théoricien, “le professeur” de 65 ans est donc aussi un homme sanguin, osant aller au clash avec la superstar Cristiano Ronaldo après la piètre performance du Portugal à la Coupe du monde 2010. Une déconvenue venue ternir l’image de celui qui, 20 ans plus tôt, avait fait éclore la génération en or du football portugais.

Précurseur de l’école d’entraîneurs portugais formés sur les bancs d’université, où l’on retrouvera José Mourinho ou Leonardo Jardim, Carlos Queiroz s’est fait un nom en offrant à son pays deux titres consécutifs de champion du monde des moins de 20 ans, en 1989 et 1991.

Accompagnant l’arrivée à maturité d’une promotion regorgeant de talent — autour de Luis Figo il y avait les Rui Costa, Paulo Sousa, Joao Pinto et autres Fernando Couto –, le natif de Nampula, au Mozambique, est promu sélectionneur de l’équipe principale, mais échoue à qualifier le Portugal pour le Mondial-1994.

Adjoint de Ferguson

A la suite de ce premier revers, Queiroz claque la porte de la Selecçao et entraîne pendant une saison le Sporting Lisbonne, avec lequel il gagne la Coupe du Portugal avant d’entamer son aventure internationale aux Etats-Unis puis au Japon. Au tournant du millénaire, il poursuit son tour du monde en prenant en charge la sélection des Emirats arabes unis puis celle de l’Afrique du Sud, qu’il conduit au Mondial-2002 sans y participer.

Il revient alors en Europe pour devenir l’adjoint d’Alex Ferguson à Manchester United, où il reste jusqu’en 2008 avec une interruption de quelques mois, le temps d’essayer le siège éjectable d’entraîneur du Real Madrid.

A Manchester, Queiroz croise pour la première fois le chemin de Cristiano Ronaldo lors de la période faste des Reds Devils. Après le sacre de ManU en Ligue des champions en 2008, le coach relève le défi de succéder au Brésilien Luiz Felipe Scolari à la tête d’une sélection portugaise qui avait pris du galon en atteignant la finale de l’Euro-2004 et les demies du Mondial-2006.

Alors qu’il aurait dû faire de sa proximité avec Ronaldo son principal atout, le sélectionneur ne parvient pas à tirer le rendement attendu du futur quintuple Ballon d’or, qui ne marque qu’un seul but avec le maillot portugais pendant les deux ans passés sous la houlette de Queiroz.

“Enthousiasme et respect”

La rupture entre les deux hommes est définitivement actée à l’issue du huitième de finale perdu face à l’Espagne au Mondial-2010 (1-0). Les raisons de cette élimination ? “Posez la question à Carlos Queiroz”, lance l’attaquant aux journalistes, furieux.

Le sélectionneur a tenté de tenir tête à son joueur vedette mais il est limogé peu après, pour avoir perturbé un contrôle antidopage. En 2014, Queiroz continuait de dire que CR7 n’avait pas eu un “comportement adéquat” et précisait alors qu’ils ne s’étaient plus parlés depuis la Coupe du monde en Afrique du sud.

Dans un pays entièrement converti à la Ronaldomania, l’éloge dressé par Queiroz à CR7 reste franchement minimaliste: “Pour moi, au cours de ces deux ou trois dernières années, il est devenu le meilleur joueur de l’histoire de notre pays”, a déclaré Queiroz dans un entretien accordé la semaine dernière au journal i.

Et alors que ses retrouvailles avec le Portugal pourraient être teintées d’amertume, il assure que ce sera pour lui un évènement “très spécial”. “C’est difficile d’imaginer ces minutes juste avant le match, a-t-il expliqué. Mais je vivrai ce moment avec fierté, enthousiasme et respect.”

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