Coupe du Monde 2022 : deux bars devraient être privés de terrasse après des débordements

Une terrasse de caféPixabay
Le maire de Nice Christian Estrosi a demandé à ce que deux bars de la ville soient privés de terrasse pour les derniers matchs de Coupe du Monde. En cause, le non respect d'un arrêt préfectoral et les "débordements" qui ont suivi.
À la manière d’un carton rouge reçu en demi-finale d’une compétition, la sanction évoquée ici devrait conduire deux établissements de Nice (Alpes-Maritimes) à ne pas pouvoir participer à la finale de la Coupe du monde de football. Jeudi, au lendemain de la victoire des Blues face aux Lions de l’Atlas, le maire niçois Christian Estrosi a ainsi demandé à ce que deux bars soient privés de terrasse pour les ultimes rencontres du tournoi.
Pour Maroc – France, des bars de Nice n’auraient pas respecté un arrêté préfectoral
20 Minutes, se basant sur les déclarations de l’élu, rapporte que les deux établissements mis en cause auraient enfreint l’arrêté préfectoral en vigueur mercredi soir et “installé des écrans et des terrasses”. Une mise en place réalisée sur la place publique et sans autorisation demandée et encore moins délivrée.
“Des rassemblements non autorisés” et “des débordements”
Toujours selon le maire Estrosi, ces comportements “inacceptables” ont provoqué “des rassemblements non autorisés”, entraînant “des débordements”. Une demande a alors été “immédiatement” déposée par la Ville afin que les deux bars désignés soient privés de leur droit de terrasse pour les matchs de Coupe du Monde prévus pour ce week-end. Il est souligné que cette mesure exceptionnelle découle “du danger [que ces bars] font encourir à la sécurité des habitants”.
Dix interpellations dans les Alpes-Maritimes mercredi soir
La préfecture des Alpes-Maritimes a fait savoir qu’après la rencontre de mercredi soir, plusieurs dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées dans les centres-villes de Nice et Cannes. “Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène et de tir de lanceurs de balles de défense pour disperser des groupes avenue Jean-Médecin où quelques poubelles ont été incendiées”, est-il ajouté. Dans ce contexte, dix interpellations ont été opérées sur l’ensemble du département.