Bordeaux : Poyet est “un homme charmant, compétent et qui aime le club”, estime Eric Bédouet

Entraîneur intérimaire de Bordeaux, battu à Toulouse dimanche (2-1), Éric Bédouet a pris la défense de Gustavo Poyet, un “homme charmant” ,“compétent”, “qui aime le club” et dont la suspension temporaire, préalable à un éventuel licenciement, “joue sur le moral”.

Q: Quel est votre sentiment à l’issue de cette défaite?

R: “Beaucoup de choses n’ont pas fonctionné. C’est normal. Quand on a eu la possibilité de tuer le match, en première mi-temps, on aurait dû le faire. On ne l’a pas fait et on s’est fait punir. On a manqué de clairvoyance. Il y a eu des choses intéressantes, on progresse petit à petit mais cela aurait été bien de prendre un point pour valider tout ça. On joue tous les trois jours avec l’Europa League et ce n’est pas évident non plus”.

Q: Le contexte particulier lié au départ de Gustavo Poyet a-t-il pesé dans les débats?

R: “Il faut le demander aux joueurs. Je sais juste que ce sont des choses qui ne sont pas agréables à vivre. Quand un entraîneur part comme ça, ce n’est jamais bien. Dans les têtes, il y a forcément des trucs mais quand on est sur le terrain, il faut savoir passer au-dessus. Moi, c’est la cinquième fois que je fais ça et je ne le fais pas de gaieté de cœur. Tout allait très bien, il n’y avait pas de souci. On ne sait pas ce qui s’est vraiment passé. Ce n’est pas drôle, car cela joue sur le moral, mais il faut faire abstraction.”

Q: A titre personnel, souhaiteriez-vous qu’il récupère son poste ?

R: “Moi, personnellement, je n’ai jamais eu de souci avec lui. Bien au contraire. Je ne peux pas m’immiscer là-dedans, ça ne me regarde pas. C’est un métier difficile, il y a de la tension. C’est quelqu’un (Poyet, ndlr) de sanguin, mais il y a des choses que l’on ne peut pas faire dans une entreprise. Il n’y avait aucune méchanceté là-dedans. C’est plus de la maladresse qu’autre-chose. C’est quelqu’un de charmant, très compétent et qui aime le club. C’est un dérapage comme il en existe parfois”.

Propos recueillis en conférence de presse