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Allemagne : une Révolution oui, mais avec qui?

Foot > Allemagne > Coupe du monde Foot 2018 > Allemagne : une Révolution oui, mais avec qui?
Par Christophe BEAUDUFE,  publié le 28 juin 2018 à 14h16, modifié le 28 juin 2018 à 14h17.
 4 minutes

“Bouleversement”, “changement profond”, “remise à plat”… Depuis l’élimination du Mondial mercredi, le monde du foot allemand appelle à tirer les conséquences de la débâcle, mais joueurs et experts continuent à penser que le sélectionneur Joachim Löw reste l’homme le mieux placé pour orchestrer ce saut de génération.

“Les changements surviennent toujours après les tournois. Quelle ampleur vont-ils avoir maintenant? Je n’en sais rien”, a admis Toni Kroos dans la triste nuit de Kazan.

La capacité à analyser les catastrophes et les échecs pour en tirer les leçons est un trait culturel de l’Allemagne. Pour en rester au seul football, l’élimination au premier tour de l’Euro-2004 avait provoqué une révolution: Jürgen Klinsmann était arrivé, et avait bousculé l’institution avec des idées novatrices sur la formation, la tactique, la préparation physique et mentale des internationaux.

Löw lui a emboîté le pas en 2006 et la Mannschaft a terminé depuis dans le dernier carré de tous les tournois. Jusqu’à mercredi.

Personne, jeudi matin, n’avait envie de tirer un trait sur ces douze années d’euphorie, qui ont culminé avec le titre mondial 2014.

Les joueurs, d’abord, ont tous fait bloc derrière leur sélectionneur. Morceaux choisis, à chaud: “Nous sommes tous convaincus par sa façon de faire” (Thomas Müller), “Il est l’entraîneur qui nous convient” (Julian Draxler), “Il devrait continuer dans tous les cas” (Joshua Kimmich).

Löw: “trop tôt pour répondre”

Son employeur, le président de la Fédération allemande de football (DFB) Reinhard Grindel, avait pris le risque de conforter le coach quelques heures seulement avant le match contre la Corée: “Avant le Mondial, nous avons décidé de prolonger le contrat de Joachim Löw (jusqu’en 2022) parce que nous pensons que personne mieux que lui ne peut gérer la reconstruction qui sera indispensable après le Mondial quoi qu’il arrive”.

“C’est toujours valable maintenant”, a-t-il dit après la défaite.

Ce qui ne signifie pas que la DFB va rester les bras croisés: “J’attends une analyse rigoureuse des responsabilités sportives, pour ensuite pouvoir en tirer les conséquences”, a-t-il ajouté.

Sous le choc, Joachim Löw lui-même a laissé la porte ouverte à toutes les options sur son avenir: “Il est trop tôt pour répondre, il faut quelques heures pour y voir clair, la déception est très profonde en moi… On va devoir mener des discussions, on verra comment ça continue.”

Les “vieux” n’ont pas 30 ans

Les critiques qui épargnent le sélectionneur, fondent en revanche sur les joueurs. Et d’abord sur la “génération 2014”, celle des champions du monde totalement passée à côté de son tournoi.

“Il faut maintenant un bouleversement profond”, dit ainsi l’ancien international Uli Stein, à l’unisson de nombre de grands anciens: “Il faut miser sur des joueurs jeunes, qui ont faim et qui ont envie, parce que les joueurs installés ont déçu”.

Facile à dire… Mais le problème, apparemment insoluble à court terme, est que la jeune génération n’est pas mûre pour prendre les commandes, et que les “vieux” ont encore de belles années devant eux: Kroos et Müller ont 28 ans, Hummels, Özil et Boateng 29. Neuer en a 32 mais il a été le seul des anciens à tenir son rang en Russie.

“Je ne vais certainement pas annoncer mon retrait de l’équipe nationale à mon âge”, a immédiatement réagi Thomas Müller mercredi soir.

Löw, avant le tournoi, avait eu cette réflexion: “Une nouvelle génération arrive. Dans quatre ans, des joueurs comme Kimmich, Werner, Sané, Süle, Brandt ou Goretzka seront à leur zénith. C’est pour moi une grande motivation et une tâche exaltante”.

Il espérait que ces jeunes pousses s’épanouiraient à l’ombre de leurs aînés. Il se peut désormais qu’ils se retrouvent très vite au premier rang, dès les premiers matches de la nouvelle Ligue des nations contre les Pays-Bas et la France en octobre. Avec ou sans Joachim Löw.

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