CGT

Organisation de la CGT

Dès 1918, la CGT compte déjà 2 millions de membres avant d’atteindre les 3 millions en 1953. Mais c’est aussi à l’orée des années 50 que les premières scissions apparaissent au sein de l’organisation syndicale. De nombreux militants reprochent au syndicat d’être beaucoup trop lié au Parti communiste. Ces derniers quittent alors la CGT pour créer la CGT-Force Ouvrière. Le lien entre le PCF et la CGT sera rompu en 1996 par le secrétaire général de l’époque : Louis Viannet.

Aujourd’hui, la CGT comprend un total de 22 000 sections sur le territoire qui appartiennent chacune à l’une des 33 fédérations professionnelles. Ces fédérations sont regroupées en fonction d’un même secteur d’activité. Chaque section appartient à une Union Locale (UL) et à une Union Départementale (UD).

La CGT compte aussi deux unions : l’UGICT (Union Générale pour les Ingénieurs, Cadres et Techniciens) et l’UCR (Union Confédérale des retraités) ainsi qu’un comité national : le Comité national de lutte et de défense des chômeurs. Le syndicat est divisé en 21 comités régionaux interprofessionnels.

La centrale de la CGT est gérée par le bureau confédéral, qui compte 12 membres et la commission exécutive qui en compte 54. Le bureau est élu au sein de la commission exécutive par le comité confédéral national composé de 300 membres. Plusieurs fois par an, les représentants des départements, des régions et des fédérations se réunissent et forment le parlement de la CGT.

Depuis le 3 février 2015, Philippe Martinez occupe le poste de secrétaire général de la CGT. Depuis les années 50, la CGT n’a de cesse de perdre des adhérents et n’en comptait plus que 650 000 en 2017. C’est également lors de cette année 2017 que la CGT a perdu sa place de syndicat le plus important de France au profit de la CFDT suite aux élections professionnelles.