La mystérieuse maladie génétique de Kallman, probablement à l’origine des troubles d’Hitler

Le syndrome de Kallman est une maladie génétique rare qui perturbe le développement sexuel et l’odorat. Des historiens avancent que ce trouble pourrait expliquer certaines caractéristiques physiques d’Adolf Hitler, relançant les débats autour de sa santé.

Nouvelles révélations sur l’ADN d’Adolf Hitler

Jamais le mystère autour de la santé d’Adolf Hitler n’a semblé aussi près d’être percé. Un documentaire britannique, intitulé « Hitler’s DNA : blueprint of a dictator », promet de jeter une lumière inédite sur le profil génétique du dictateur nazi, à partir de l’analyse d’un échantillon sanguin collecté sur le canapé où il s’est suicidé en 1945.

Syndrome de Kallmann : les indices génétiques s’accumulent

Les résultats, selon l’équipe de chercheurs mobilisée pour ce projet, sont sans équivoque : l’ADN d’Hitler présenterait les traces caractéristiques du syndrome de Kallmann. Cette affection rare, décrite en 1944 par le généticien allemand émigré aux États-Unis Franz Josef Kallmann, se manifeste notamment par un déficit en testostérone et un développement sexuel incomplet chez les hommes.

Il arrive que cette maladie soit repérée dès l’adolescence, via des symptômes comme l’absence de puberté spontanée ou encore un trouble de l’odorat – des éléments détectables lors d’examens médicaux approfondis, notamment grâce à une IRM.

L’éclairage historique des analyses ADN

Outre ces constats cliniques, l’étude ADN viendrait corroborer plusieurs récits historiques qui faisaient état d’une cryptorchidie à droite, autrement dit un testicule non descendu. Ce trouble avait déjà inspiré, à l’époque, des chansons populaires moquant l’anatomie du dirigeant nazi. Les chercheurs soulignent qu’un traitement hormonal adapté aurait pu lui permettre une fertilité normale – solution inimaginable dans son contexte historique.

Voici, pour mieux saisir la portée de ces résultats, les principales manifestations du syndrome évoqué :

• Faible taux de testostérone
• Anomalies dans le développement des organes sexuels
• Difficultés liées à la puberté et à l’odorat

Troubles psychiatriques : autres pistes soulevées par les tests

Parmi les autres découvertes marquantes dévoilées dans ce documentaire britannique, il est également question d’une prédisposition génétique « très élevée » aux troubles psychiatriques tels que l’autisme, la schizophrénie ou encore le trouble bipolaire – le tout situé dans le top 1 % des scores observés pour ces pathologies.

En somme, si les conclusions avancées ne sauraient résumer toute la complexité psychique et physique du personnage historique, elles ouvrent néanmoins un nouveau chapitre sur la compréhension scientifique du passé.