Draguignan : un chat torturé avec des tessons de bouteille, ses yeux arrachés

Dans la nuit de mardi à mercredi à Draguignan, un chat a été torturé dans le centre-ville à l'aide de tessons de bouteille, avant que ses yeux ne lui soient arrachés. Les auteurs des faits seraient toujours en liberté.

Le drame s’est produit la nuit du mardi 30 au mercredi 31 mai dans le centre-ville de Draguignan (Var). Entre 1h30 et 5h00, un chat a été victime de violences et de tortures, exécutées par des coups de pied et l’usage de tessons de bouteille. C’est un groupe de jeunes qui aurait commis ces actes.

Le cadavre de l’animal, rapportent nos confrères du Var-Matin, a été découvert sur le matin par l’Association amis des chats de Draguignan. Sur Facebook, une adhérente condamne le comportement des agresseurs tout en rappelant que la commune connaît actuellement une augmentation de la population féline.

Le cadavre d’un chat battu retrouvé mercredi à Draguignan

“Malgré nos efforts acharnés de stérilisation, les chats prolifèrent à Draguignan et deviennent ainsi LA PROIE A DE SOMBRES INDIVIDUS qui se sont amusés cette nuit, à lacérer avec des tessons de verre un chat très gentil qui était nourri par les résidents. Quelques personnes ont vu et entendu le supplice de ce chat et au matin la scène était macabre.
Nous sommes ulcérés par de tels agissements et avons une pensée profonde pour les résidents qui sont dans le chagrin.”

Comme souligné par cette personne, le chat était errant et nourri par des gens du quartier. Une proximité avec les habitants qui pourrait expliquer que la bête se soit laissée approcher par ses futurs bourreaux.

La Fondation Brigitte Bardot aurait été saisie de l’affaire

Cette même association souhaiterait déposer plainte, mais la personne ayant assisté à la scène hésiterait à témoigner par “peur des représailles”. Il semblerait par ailleurs que la Fondation Brigitte Bardot ait été saisie de l’affaire.

Quant aux auteurs des faits, qui seraient donc toujours dans la nature, la peine qu’ils encourent est appelée à être particulièrement lourde, le commissariat de police de Draguignan ayant en effet indiqué que les responsables de cette mise à mort seront “promis à la plus grande sévérité”.