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Un employé d’Orange insulte un agent SNCF, la scène est filmée
publié le 18 octobre 2012 à 11h03.
Un individu déclare qu’il est un employé de l’opérateur Orange. Sur le quai de la gare de Viroflay, une altercation éclate avec une employée de la SNCF. Les propos sont virulents et l’homme au long manteau marron fait le buzz sur la toile.
Les altercations avec la SNCF ne sont pas rares, mais cette fois un internaute qui se prénomme Valentin Reverdi filme cette scène assez violente. Ce mercredi 17 octobre dans les Yvelines, une employée de la SNCF est agressée verbalement par un homme qui se revendique comme un employé de l’opérateur Orange. La dispute commence par « j’en ai marre de payer 9000 euros pour les fonctionnaires français ». L’altercation dérape rapidement et l’homme devient de plus en plus agressif avec des paroles parfois déplacées. A priori, cette personne a eu un problème avec un employé de la SNCF, et il déverse sa colère sur une jeune femme qui tente à plusieurs reprises de s’exprimer en demandant un peu de respect.
Sans moi, vous seriez à la rue
Cette discussion monte encore d’un cran notamment lorsque cet homme d’une cinquantaine d’années déclare « Je gagne 70k euros, vous êtes au SMIC alors vous fermez votre gueule ». L’employée tente de calmer la situation en lançant plusieurs « c’est ridicule », mais l’homme est de plus en plus énervé « Si vous n’aviez pas de gens comme moi à payer 10 000 euros d’impôts, vous n’auriez pas votre salaire, vous feriez quoi, vous seriez à la rue ». Vers la fin de la vidéo, on comprend que l’homme travaille chez Orange. Ainsi, le HuffPost a tenté de joindre la société pour demander des éclaircissements sur cette affaire. Un porte-parole de l’opérateur a indiqué « S’il s’avérait que cette altercation a réellement eu lieu, le groupe ne peut cautionner ce type de propos qui ne reflètent en rien les valeurs de l’entreprise ».
L’altercation se termine avec une petite touche d’ironie de la part de l’employée de la SNCF « Touchez ma bosse », à cet instant, l’homme déclare « Bon allez pauvre connasse ».