Seine-et-Marne : jugé aux assises pour avoir violé une femme quand il avait 18 ans
Un Chellois de 20 ans comparaît aujourd'hui devant la cour d'assises de Seine-et-Marne pour avoir violé, deux ans plus tôt, une femme dans un parc. Le jeune homme est également accusé d'avoir filmé la scène.
C’est en ce mercredi 15 mai 2019 que s’ouvre le procès d’un Chellois de 20 ans. Le prévenu comparaît devant la cour d’assises de Seine-et-Marne pour le viol d’une femme commis près de deux ans plus tôt dans un parc de sa commune. Il est de même accusé d’avoir filmé la scène.
Les faits ont eu lieu le 21 octobre 2017. Il était aux alentours de 6h00 du matin et une femme prenait la direction de la gare de Chelles. Ce faisant, elle traversait le parc du Souvenir. C’est alors qu’elle a senti quelqu’un ou quelque chose lui toucher les fesses, rapporte Le Parisien. C’était en fait un homme, qui s’est éloigné après ce premier contact.
Suspecté d’avoir violé une femme et filmé les faits
L’individu a ensuite fait demi-tour et entraîné la femme derrière un chalet, où celle-ci a été violée. On nous précise que l’agresseur a filmé la scène.
La victime est allée porter plainte au commissariat de Chelles. Bien que n’ayant pas souhaité livrer tous les détails de l’agression, le suspect a pu être identifié grâce à la vidéosurveillance et interpellé cinq jours après les faits. Sur son téléphone portable, les forces de l’ordre ont découvert une vidéo du viol, et alors constaté que la victime avait conservé des éléments de l’histoire pour elle. Possiblement par pudeur.
Adopté en France après avoir passé 10 ans dans une favela brésilienne
Placé en garde à vue, le mis en cause a d’abord nié tout contact avec la femme, avant de prétendre avoir eu un rapport sexuel consenti avec elle.
Le profil du suspect révèle une enfance perturbée. Né en Brésil, Jean C. a vécu ses dix premières années dans une favela, avant d’être adopté par une famille française et de connaître plusieurs familles d’accueil et foyers. Son expertise psychologique atteste d’une “intolérance à la frustration”, d’une “absence de remise en question”, d’une “addiction aux vidéos” et de tendances à l’affabulation.
Le procès s’étendra sur deux jours. Le prévenu, qui comparaît détenu, encourt une peine de 15 ans de réclusion criminelle.