Les pros appellent à l’aide après de nombreuses annulations dans les hôtels et restaurants pour les fêtes de fin d’année
La cinquième vague du Covid-19 met à mal les restaurants et hôtels et inquiètent les patrons de discothèques.
Pour les discothèques la sanction est dure : Ces dernières ont fermé pour une durée de quatre semaines depuis le vendredi 10 décembre. Pour certaines boîtes de nuit, décembre est l’un des mois le plus important avec la possibilité de réaliser jusque 20% de son chiffre d’affaires annuel. Pour un dirigeant, les ‘aides ne sont pas à la hauteur, puisque l’État va seulement nous aider sur les factures de la discothèque et non sur le manque à gagner”, explique-t-il sur franceinfo.
Pour les Hôteliers et les restaurateurs, la crainte est forte. Ces derniers demandent que les aides accordées aux discothèques soient étendues au reste du secteur. Le principal syndicat de l’hôtellerie-restauration (l’Umih), précise : “La relance touristique va être mission impossible : on entre dans une nouvelle traversée du désert avec beaucoup d’incertitudes“.
La relance touristique va être mission impossible
Dans un sondage réaliser par l’Umih, les professionnels (une société sur deux) estiment une perte de chiffre d’affaires pour décembre allant de 10 à 30%, et près d’une sur trois (30,5%) de 30 à 50% (3.261 entreprises adhérentes ont répondu au sondage).
Outre les restaurants et l’hôtellerie, la filière des traiteurs est également dans le doute. Pour le Président Confédéral de l’UMIH, Roland Héguy, la casse va être terrible :”Pour les traiteurs, la perte du chiffre d’affaire est inouïe, elle atteint 70%. La filière est KO debout !”, souffle le responsable.
Cette cinquième vague épidémique commence à peser fortement sur certains secteurs d’activités
Ces chiffres inquiétants arrivent alors qu’il n’est pas prévu de confinement ni de couvre-feu pour Noël, ni de jauge dans les bars et restaurants, contrairement à l’an passé. Au final, cette cinquième vague épidémique commence à peser fortement sur certains secteurs d’activités sans oublier les fleuristes, serveurs, fournisseurs alimentaires, ou encore les loueurs de salles.
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