De plus en plus d’agriculteurs et d’éleveurs abandonnent le bio

Des légumes bioPixabay
Promis à un bel avenir, le bio est aujourd'hui en difficulté face à es consommateurs qui regardent plus en plus les étiquettes.
3 380 fermes ont cessé de faire du bio en 2022
Si une réflexion va s’engager entre les différents acteurs du bio et les pouvoirs publics bio essayer tenter de relancer les ventes, pour certains, il est déjà trop tard. Récemment, la Première ministre, Elisabeth Borne a annoncé un plan d’urgence de 10 millions d’euros pour soutenir la filière mais pas sûr que cela permettre aux consommateurs de ne pas se détourner du bio qu’ils jugent bien trop cher…
Un retour au système conventionnel plus rentable
Face à cette situation incertaine et compliquée, certains agriculteurs et éleveurs ont décidé de revenir au système conventionnel qu’ils jugent plus rentable.
La vente des produits et aliments bio a chuté de 7,4 % en 2022
L’an passé, toutes cultures confondues, 3 380 fermes ont cessé de faire du bio (+ 35%) pour cause de rendement insuffisant. Autre souci : Un Français sur deux a des doutes quant au sérieux du bio, ils préfèrent actuellement les produits locaux. Dans l’hexagone, la vente des produits et aliments bio a chuté de 7,4 % en 2022. Rappelons que la consommation de bio avait doublé en seulement 5 ans, entre 2015 et 2020.
La déconversion c’est l’assurance que ce sont des gens qu’on ne reverra pas dans la filière bio (le ministre de l’Agriculture)
Fin 2022, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, expliquait : “Mon obsession dans le moment qu’on traverse est d’éviter qu’un certain nombre de gens, ce qui est le cas reconnaissons-le, envisagent la déconversion. La déconversion c’est l’assurance que ce sont des gens qu’on ne reverra pas dans la filière bio. Mon sujet pour l’instant c’est de stabiliser.”