PMA : des Français très mal informés
Un sondage réalisé par OpinionWay et la clinique Eugin à Barcelone indique que si les Français connaissent l'existence de la Procréation Médicalement Assistée (PMA, ils affichent cependant une relative ignorance du sujet. Ils pensent que c'est une méthode contre-nature.
L’institut OpinionWay et la clinique Eugin à Barcelone, réputée pour être un “centre de fertilité” ayant vu naître des PMA et des congélations d’ovocytes, ont sollicité 1.000 Français de 18 ans dans le cadre d’un sondage. Ce dernier portait sur la procréation médicalement assistée (PMA).
Et si l’enquête a révélé que 86% des sondés sont au courant de son existence et qu’elle représente, selon eux, “un vrai progrès”, ils apparaissent finalement assez peu à pouvoir correctement la définir. Ainsi, pour 40% des personnes interrogées, la PMA est associée à la congélation d’ovocytes et 22% lui attribuent un lien avec la GPA.
Les Français et la PMA : des amalgames révélés par un sondage
Les différents responsables du sondage ont établi des conclusions semblables et donc peu favorables aux sondés. Pour la directrice adjointe du département marketing d’Opinion Way Nadia Auzanneau, “les Français ne sont pas très au clair sur les droits encadrés par les lois bioéthiques”, quand la directrice médicale de la clinique Eugin Valérie Vernaeve estime que “la PMA est entrée dans les mœurs, même si les français connaissent mal son cadre légal”.
Un sujet “difficile à assumer”
On apprend de même, via Gènéthique rapportant les informations du Figaro, qu’en dépit des délais d’attente et des limites législatives imposées en France, 38% des personnes interrogées ne souhaitent pas se rendre à l’étranger pour y effectuer une PMA. Les sondés justifiant leur réponse par le refus de considérer la conception d’enfants tel un commerce. Dans le même ordre d’idée, deux tiers des participants au sondage “évoquent la crainte d’une sélection des embryons ‘contraire à l’éthique’”. Des peurs et des interrogations qui concourent à ce que la PMA reste un thème “difficile à assumer”, celui-ci posant notamment “des questions de parentalité”.