Seine-et-Marne : jugé aux assises pour le meurtre de son fils de 5 ans

En ce mardi, un homme de 37 ans comparaît devant la cour d'assises de Seine-et-Marne pour le meurtre de son fils de 5 ans, mort étouffé en décembre 2016.

C’est en ce mardi que s’ouvre le procès de Marc P. à la cour d’assises de Seine-et-Marne. Cet homme de 37 ans originaire de Dammarie-les-Lys est jugé pour le meurtre de son fils de 5 ans, mort étouffé le 9 décembre 2016.

Le récit de cette dramatique histoire nous est fait par nos confrères de La République de Seine et Marne. Ce matin-là, le petit Samuel était étouffé sur un lit, à l’aide d’un oreiller, au domicile de son père. Ce dernier a reconnu avoir maintenu la pression sur son petit garçon “cinq bonnes minutes”, tandis que que l’enfant se débattait et se retournait sur le ventre.

Après avoir étouffé son fils, il aurait caché son corps dans sa voiture

Tout en maintenant l’oreiller sur le visage du garçonnet avec une main, son père aurait serré le cou de l’enfant de l’autre, avant de monter à califourchon sur lui et de lui écraser le visage contre le tissu. Après la mort du petit garçon, l’homme aurait cherché à mettre fin à ses jours, en vain.

Le corps de la victime aurait été déposé dans la voiture de sa père, où il serait resté plusieurs jours. Dans le même temps, la mère de l’enfant, séparée d’avec son père, avait signalé la disparition de Samuel à la brigade de protection de police de Melun.

Il ne supportait plus que son ex-compagne ne paie plus son crédit immobilier

Après l’ouverture d’une enquête pour soustraction de mineur, les forces de l’ordre avaient reçu l’information de la localisation du suspect à Bois-le-Roi. Le 15 décembre, la voiture et son macabre contenu étaient découverts, et Marc P. interpellé après avoir tenté de prendre la fuite.

L’homme a expliqué aux enquêteurs avoir agi car ne supportant plus que son ex-compagne ne paie plus sa part de crédit immobilier. À cette femme, il lui avait laissé le message suivant : “Je n’ai trouvé aucune autre façon de t’enlever notre bien le plus cher à nous deux […] La mort de notre enfant Samuel est la chose qui m’a libéré de tout engagement envers toi.”

Des expertises ont établi que le discernement de l’homme n’était pas altéré au moment des faits. Pour ces derniers, Marc P. encourt une peine de prison à perpétuité. Le verdict est attendu pour le jeudi 10 janvier prochain.