Hérault : 30 ans de prison pour avoir battu à mort le fils de sa compagne, âgé de 2 ans
Vendredi, la cour d'assises de l'Hérault a condamné un homme d'une trentaine d'années à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir battu à mort le fils de sa compagne, alors âgé de 2 ans.
Vendredi en appel, la cour d’assises de l’Hérault a condamné un homme d’une trentaine d’années à 30 ans de réclusion criminelle. Il a ainsi été reconnu coupable d’avoir battu à mort le fils de sa compagne, alors âgé de 2 ans, en 2012 à Perpignan. franceinfo rapporte que le 25 juin 2012, l’homme s’était rendu aux urgences de l’hôpital de Perpignan avec l’enfant. Ce dernier était inconscient et son corps présentait de multiples lésions. Trois jours plus tard, le garçonnet de 2 ans s’éteignait au CHU de Montpellier.
Un enfant aurait été battu à mort car réclamant à voir son père
La mère et le beau-père de l’enfant avaient rapidement été placés en garde à vue. On nous précise qu’en avril dernier, la nourrice du petit garçon avait signalé des traces de violences. Au terme de sa garde à vue, la mère de l’enfant avait affirmé que c’était son compagnon, chez lequel elle vivait depuis plusieurs mois, qui avait battu à mort le garçonnet. Il aurait agi de la sorte car ne supportant plus que l’enfant demande régulièrement à voir son père.
Un paternel se reprochant de n’avoir pas récupéré le garçonnet
Jeudi, le père de l’enfant, résidant dans les Landes et qui ne voyait le petit garçon que lors des vacances scolaires, a témoigné d’une réaction de sa part qu’il n’a de cesse de se reprocher. Il a ainsi déclaré que deux jours avant les faits, et alors qu’il était prévu qu’il vienne récupérer son enfant, il avait fait demi-tour après une injonction du beau-père : “Ce soir-là, j’ai fait la plus grosse erreur de ma vie. Ça fait sept ans que je vis avec cette culpabilité”. La mère a pour sa part été condamnée à cinq ans de prison dont deux avec sursis pour “abstention volontaire d’empêcher un crime”. Des peines inchangées depuis le jugement rendu en première instance.