Possible cotation principale de Total à New York : Macron se dit « pas du tout » ravi
Emmanuel Macron se montre sceptique quant à la possibilité que TotalEnergies déplace sa cotation principale d'actions de Paris à New York, exprimant sa surprise si cela devait arriver.
Tl;dr
- Macron exprime son mécontentement face à une possible cotation de TotalEnergies à New York.
- La moitié des actionnaires de TotalEnergies sont nord-américains.
- Patrick Pouyanné envisage une meilleure accessibilité pour les investisseurs américains.
- Bruno Le Maire s’oppose à ce déménagement depuis la Bourse de Paris.
Le président français s’oppose à la cotation de TotalEnergies à New York
Malgré l’espoir d’une meilleure accessibilité pour les investisseurs américains, Emmanuel Macron a affirmé lors du sommet Choose France qu’il ne serait « pas du tout » ravi de voir la cotation de TotalEnergies quitter Paris pour New York.
Le dilemme de la cotation
Selon le patron de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, une telle décision serait stratégique pour la compagnie, compte tenu de l’importante part d’actionnaires institutionnels nord-américains au sein du groupe.
Toutefois, il a assuré que le siège social du groupe resterait à Paris. Cette déclaration a surpris le chef de l’État français, qui attend une confirmation avant de commenter davantage.
Une opposition gouvernementale affirmée
Du côté du gouvernement, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, s’oppose fermement à un tel changement. Il a déclaré qu’il ferait tout son possible pour empêcher ce déménagement depuis la Bourse de Paris.
En parallèle des discussions sur la cotation de TotalEnergies, Macron a évoqué lundi le besoin d’un « véritable marché intérieur » européen. Il a souligné que l’énergie, la finance et les télécommunications sont des secteurs clés où le marché unique n’existe pas, ce qui était un choix délibéré à l’origine.
La consolidation européenne indispensable
Dans ce contexte, lorsque interrogé sur le scénario d’un rachat d’une banque française par une homologue européenne, Macron a rétorqué : « cela fait partie du marché, mais agir en Européens signifie avoir besoin de consolidation en tant qu’Européens« .
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