Découvrez la nouvelle aide alimentaire de 50 euros pour les étudiants éligibles

Dès février 2025, une aide financière sera disponible pour les étudiants vivant en zone blanche, loin des restaurants universitaires. Cela soulèvera-t-il des questions d'équité pour ceux qui n'y ont pas accès ?

Une innovation pour les étudiants en zone blanche

Dès février 2025, une avancée majeure attend les étudiants français vivant en zone blanche, trop éloignés des restaurants universitaires. Une aide financière leur sera accordée sous forme d’une carte prépayée dématérialisée, destinée à l’achat de nourriture.

Un dispositif pour tous les étudiants

Ce dispositif innovant ne se limite pas aux étudiants boursiers. Chaque mois, un montant de 40 euros sera versé sur la carte pour les boursiers et 20 euros pour les non-boursiers. « Uniquement pour l’achat et la consommation de biens alimentaires », précise le site service-public.fr. Les étudiants des territoires ultra-marins bénéficieront d’une majoration de 10 euros.

Comprendre la notion de zone blanche

La zone blanche se définit comme un lieu d’enseignement situé à plus de 20 minutes à pied ou en transport en commun d’une solution de restauration à tarif modéré. Cette aide financière sera versée mensuellement pendant l’année universitaire, de septembre à juin. Notons que pour l’année universitaire 2024-2025, le versement débutera en février 2025.

Modalités d’attribution de l’aide

L’obtention de cette carte est automatique, sans nécessité de démarche de la part de l’étudiant. En effet, comme l’indique le ministère de l’Enseignement supérieur, « Ce sont les établissements eux-mêmes qui remontent la liste des étudiants concernés ». Les étudiants seront informés par mail et n’auront pas besoin de transmettre leurs coordonnées bancaires.

Pour conclure, rappelons que les étudiants boursiers ou en difficulté financière peuvent toujours bénéficier du repas Crous à 1 euro, pour lutter contre la précarité étudiante. Une mesure qui s’inscrit dans la continuité des efforts pour améliorer les conditions de vie des étudiants français.