Cher : un couple mis en examen et écroué pour tortures sur leur enfant de 4 ans
Dans le Cher, une mère de 21 ans et son compagnon de 24 ans ont récemment été mis en examen et écroués pour des actes de torture et de barbarie sur leur enfant de 4 ans. Ce dernier avait été hospitalisé lundi après avoir fait un malaise à l'école.
Samedi, le procureur de la Républiques à Bourges (Cher) Joël Garrigue a communiqué sur la mise en examen et le placement en détention provisoire d’une mère de 21 ans et de son compagnon de 24 ans. Le couple, rapporte franceinfo, est ainsi soupçonné d’actes de torture et de barbarie sur son enfant de quatre ans. Les vingtenaires ont reconnu avoir “enfermé l’enfant pendant parfois plusieurs jours en le privant d’eau et de nourriture, puis l’avoir attaché par le cou à son lit à l’aide d’une chaîne et de cadenas”.
Dans le Cher, un enfant de 4 ans violenté et défendu de boire et de manger
Le parquet a ajouté que le garçonnet était également soumis “à des actes de violences et des punitions physiques répétées depuis le mois de septembre 2021”. Il subissait de même brimades, coups et claques et était enfermé dans sa chambre. On ne lui donnait alors pas accès à de la nourriture et à de la boisson, en plus de toilettes qui lui étaient défendues.
Hospitalisation après un malaise à l’école
La situation semble avoir été mise à jour le lundi 17 janvier dernier, où l’enfant a été hospitalisé suite à un malaise à l’école. Le médecin légiste de l’hôpital lui a ainsi relevé des “lésions traumatiques”, des “ecchymoses sur les membres et dans le dos” ainsi qu’une “plaie au cuir chevelu”. Le petit garçon, récupéré dans “un état de très grande maigreur”, a depuis été remis aux services de l’Aide sociale à l’enfance. Sa sœur d’un an, “qui semble ne pas avoir subi de violences”, a elle aussi été confiée à cette aide. La gendarmerie de Saint-Amand-Montrond a été chargée de l’enquête et une information judiciaire ouverte pour “privation de soins ou d’aliments”, “violence sur mineur” et “torture ou acte de barbarie sur mineur”. Le couple encourt 30 ans de réclusion criminelle.