Cher : un an ferme de prison pour avoir tenté d’enterrer vivante sa compagne
Lundi, un habitant du Cher à été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis pour avoir tenté d'enterrer vivante sa compagne. Cette dernière était présente lors du jugement.
Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 mai 2017 à Marmagne (Cher). Un homme d’une vingtaine d’années a tenté d’enterrer vivante sa concubine après une violente dispute entre ces parents de deux enfants de 3 ans et 5 mois.
Il est aux alentours de 2h00 quand l’homme gifle sa compagne avant de lui mettre littéralement le couteau sous la gorge. Il lui lie les poignets et les chevilles à l’aide d’un câble TV et lui place un chiffon dans la bouche. Ce père de famille s’empare ensuite du corps et le jette dans un trou initialement creusé dans son jardin pour un bassin d’eau.
Il tente d’enterrer sa compagne vivante, fait le ménage et s’endort
C’est à ce moment-là, rapporte Le Berry Républicain, que la jeune femme entend son concubin lui dire : “Je vais t’enterrer vivante” et “c’est ta dernière nuit, tu vas mourir ici. Comme c’est mon premier meurtre, je vais m’appliquer, je ne vais pas aller en prison pour rien.” À un voisin l’interrogeant alors tout haut sur cette agitation nocturne, l’homme répond que sa “femme est saoule”.
Il demande ensuite à sa compagne de rédiger une lettre dans laquelle elle lui offre la garde de leurs enfants. Le concubin de la victime enchaîne en faisant le ménage puis en allant dormir. La jeune femme n’attendra cependant pas que le jour se lève pour se rendre à la gendarmerie et y expliquer ce qu’elle vient de vivre.
2 ans de prison dont un avec sursis
L’homme était jugé en comparution immédiate lundi. Sa concubine présente a dit ne pas avoir “de haine” envers lui, sinon “beaucoup de peine”. L’avocate du prévenu a quant à lui évoqué un comportement ne reflétant pas la personnalité profonde de son client : “Il lui a fait peur, mais jamais, il n’a voulu intenter à sa vie. Il n’avait plus la maîtrise de ses gestes, de ses paroles et de ses émotions. Il a fait le ménage après… Ce n’est pas cohérent.”
Au final, l’accusé a écopé d’une peine de deux ans de prison dont un avec sursis. Il lui est de même défendu de paraître au domicile de sa compagne, avec l’obligation de se soigner et de verser 600 euros de provision sur les dommages et intérêts.