Aisne : 3 gendarmes condamnés à de la prison avec sursis, notamment pour détournement de scellés

Jeudi, trois gendarmes qui officiaient dans une brigade de l'Aisne ont été condamnés à des peines allant de six à huit mois de prison avec sursis. Ils ont notamment été reconnus coupables de "détournements de scellés" et de "faux en écriture publique".

Début juillet, trois gendarmes avaient comparu devant le tribunal correctionnel de Laon (Aisne). Jeudi, ces militaires qui étaient en poste à la brigade de Chauny ont été condamnés à des peines allant de six à huit mois de prison avec sursis, notamment pour “détournement de scellés” et “faux en écriture publique”. Ouest-France rapporte que le plus âgé des prévenus, 37 ans, a été reconnu coupable de “faux en écriture publique” et d’avoir, en janvier 2018, récupéré des maillots du PSG saisis lors d’une procédure et destinés à être détruits.

Un gendarme avait détourné des maillots pour les offrir à des enfant de collègues

Me Anthony Contant, avocat du gendarme, a expliqué que celui-ci, n’ayant eu “que des bonnes notes tout au long de sa carrière”, avait donné ces maillots à des enfants de collègues sans en garder pour lui. Un militaire qui ne “pensait pas que cela allait prendre de telles proportions”. Me Contant, qui indique qu’une “dénonciation entre collègues” est à l’origine de la procédure, s’est montré réjoui du verdict rendu : “Cette décision nous satisfait pleinement, puisqu’il n’y a pas l’interdiction d’exercer”. Cette interdiction avait effectivement été requise par le parquet.

Deux des militaires mutés plusieurs mois après les faits

Les deux autres prévenus, âgés de 24 et 34 ans, ont quant à eux été reconnus coupables de “faux en écriture publique” et de “vol aggravé de flacons de parfums”. Un vol qui avait été commis en octobre 2017, durant une intervention dans une entreprise de cosmétiques. Les trois militaires avaient été suspendus plusieurs mois après les faits, avant que deux d’entre eux ne soient mutés dans l’Oise. Le troisième resterait dans l’attente d’une affectation.