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Yvelines : une mère convoquée par la police pour un mauvais test Covid sur son fils

Faits Divers > COVID-19 > Yvelines
Par Gael Brulin,  publié le 6 février 2022 à 18h00.

Dans les Yvelines, après la plainte d'une directrice d'école pour un enfant mal testé à la Covid-19, une mère de famille a été convoquée par la police.

L’histoire avait débuté le lundi 10 janvier dernier. S’il était cas contact, un enfant ne pouvait retourner à l’école qu’après avoir été soumis à un test antigénique ou PCR. Deux autotests devaient ensuite être réalisés à deux jours d’intervalle chacun. Sauf que ce jour-là, dans les Yvelines, une mère s’était limitée à un autotest sur son fils, scolarisé en maternelle. Un autotest effectué à domicile, précise le Midi Libre, et qui s’était révélé négatif. Forte de ce résultat, la mère de famille avait conduit son enfant à l’école.

Son fils mal testé, la directrice de l’école maternelle dépose plainte contre elle

Étant donné que la mère et l’enfant ne disposaient pas du document attestant, par un professionnel de santé, d’un test antigénique ou PCR négatif, la directrice de l’école avait refusé d’accueillir l’élève. Le ton était monté entre les deux femmes, qui campaient ainsi sur leurs positions respectives. Quelques jours plus tard, la mère de famille avait reçu une convocation au commissariat. La directrice de l’école avait ainsi déposé plainte contre elle pour “mise en danger de la vie d’autrui”.

Plus de deux heures d’audition

D’après l’avocate de la mère, cette dernière aurait été auditionnée pendant plus de deux heures. La cliente de la magistrate aurait agi de la sorte devant la directrice car exténuée par la lourdeur du protocole sanitaire dans les écoles. L’enfant avait d’ailleurs déjà été privé d’école en décembre dernier suite à plusieurs fermetures de sa classe. L’Académie avance que la plainte a été déposée car la directrice aurait été menacée par une mère de famille, a priori une antivax. Pour s’entretenir avec cette maman, la cheffe d’établissement avait été contrainte de laisser ses élèves sans la surveillance d’un adulte.

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