Yvelines : condamnée pour avoir harcelé un policier dont elle était tombée amoureuse

Une femme de 36 ans a été condamnée à Versailles, dans les Yvelines, à quatre mois de prison avec sursis pour avoir harcelé un policier dont elle était tombée amoureuse.

Elle vivait à Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines, lui dans l’Oise. C’est au travers d’échanges à distance que cette femme de 36 ans avait noué contact avec un homme officiant dans la police. Après quoi, il avait été décidé d’une rencontre. Il y en aura eu deux. Ces face-à-face avaient fait comprendre à l’homme que cette relation ne pouvait pas aller plus loin, mais la femme pensait manifestement tout le contraire, comme rapporté par 78actu.

Après une première amende, elle avait continué de harceler le policier

La trentenaire s’est mise à envoyer des centaines de messages au policier, alors que ce dernier avait finalement rencontré une autre personne qui lui correspondait. En décembre dernier, après l’ouverture d’une procédure, la femme avait été condamnée à une amende de 250 euros. Une peine visiblement non dissuasive puisque durant les mois qui avaient suivi, la trentenaire avait inondé le policier de centaines de messages WhatsApp. Dans ceux-ci, on pouvait y lire du chantage au suicide, avec des clichés explicites joints à ces alertes.

La femme s’était fait passer pour la mère du fonctionnaire

Quand bien même le policier avait bloqué son numéro, la femme éconduite n’avait pas cessé ses appels, émis nuit et jour. Les parents de l’homme réceptionnaient également des coups de fil. La trentenaire s’était même fait passer pour la mère du policier, en prétendant un état proche de la mort pour l’émouvoir. Impossible toutefois pour le fonctionnaire, du fait de son métier, de changer son numéro ou d’éteindre son téléphone la nuit. Questionnée à Versailles par le tribunal sur la confusion de ses propos, la mise en cause n’a reconnu qu’une épilepsie. Il a finalement été décidé de suivre ce qu’avait requis le parquet à l’encontre de la prévenue, à savoir “une peine de 4 mois de sursis, une interdiction de contact et une interdiction de se rendre dans l’Oise pendant 3 ans”.