Val-d’Oise : un père condamné pour avoir défendu son fils en usant d’un katana et d’une barre de fer

Mercredi dans le Val-d'Oise, un père de famille de 48 ans a été condamné à six mois de prison ferme pour s'être servi d'un katana et d'une barre de fer pour défendre son fils de 17 ans qui était agressé.

Les faits remontent au 15 juin 2019. Ce jour-là à Magny-en-Vexin, dans le Val-d’Oise, un adolescent de 17 ans avait été une première fois pris à partie lors d’une fête foraine. Après avoir été une deuxième fois malmené, le jeune garçon s’était retrouvé une troisième fois en mauvaise posture, avant d’être frappé sur le parking de sa résidence. Plusieurs dizaines de personnes s’en étaient alors prises à l’adolescent, relate Le Parisien. En prenant connaissance de l’agression, le père de la victime avait sorti un katana et une barre de remorquage pour aller défendre son enfant.

Katana et barre de fer pour défendre son fils : une personne blessée

L’homme de 48 ans avait donné des coups alors qu’il recevait du gaz lacrymogène et divers projectiles. “Je me rappelle avoir touché quelqu’un. Mais je n’ai pas vu. J’avais été gazé”, a déclaré le quadragénaire lors de son audience. Une personne a effectivement été touchée par la barre de fer, un coup ayant nécessité la pose de quatre points de suture et deux jours d’incapacité. Si les conséquences du comportement du père de famille s’étaient révélées plus lourdes encore, celui-ci aurait pu être jugé aux assises, nous indique-t-on.

Un bas de survêtement à l’origine du différend

L’accusé avait appelé les gendarmes lors de la première prise à partie, alors qu’il était venu chercher son fils. Des autorités qu’il n’avait toutefois pas sollicitées la troisième fois. Il semblerait que le différend ait pour origine la volonté de l’adolescent de 17 ans de récupérer un bas de survêtement signé PSG qu’il avait prêté à une ex-petite amie. Au final, son père, déjà connu pour des faits de violence et qui sortait de trois mois de détention, a été condamné à an de prison dont six mois avec sursis probatoire pour violences aggravées. Aucun mandat de dépôt n’a été ordonné. Le prévenu devra également se soumettre à des soins psychologiques.