Tarn-et-Garonne : un maire condamné à du sursis pour avoir agressé son ex-compagne et son nouveau conjoint
Mardi, le tribunal correctionnel de Montauban a condamné le maire du village de Lapenche, dans le Tarn-et-Garonne, à six mois de prison avec sursis pour violences conjugales. L'élu était déjà connu des services de justice pour de semblables faits.
Mardi, le tribunal correctionnel de Montauban (Tarn-et-Garonne) a condamné Stéphane Laroque, maire du village de Lapenche, à six mois de prison avec sursis pour violence conjugales. L’homme de 45 ans était jugé pour avoir agressé son ex-compagne et le nouveau conjoint de cette dernière quelques jours plus tôt. Le site de Sud Ouest rapporte que le jeudi 21 novembre dernier au soir, dans un bar de Caussade, l’élu aurait ainsi cogné les têtes de son ex-compagne et de son successeur lors d’une soirée Beaujolais. Samedi, il était écroué.
Le maire de Lapenche de nouveau condamné pour des faits de violence
Outre son sursis, le mis en cause a écopé d’une obligation de soins et de l’interdiction d’entrer de nouveau en contact avec son ex-compagne. Il apparaît que le quadragénaire était déjà connu des services de justice pour des faits semblables. Me Stéphanie Nauges, avocate de l’ex-compagne, a indiqué que sa cliente avait été violentée par le prévenu durant leur vie de couple entre 2008 et 2018. Après un dépôt de plainte à la gendarmerie, des militaires s’étaient rendus au domicile du couple et l’homme s’en était pris à eux.
Il affirme avoir été “provoqué” par le nouveau conjoint de son ex-compagne
La défense du maire avait invoqué sa relaxe en se basant sur le comportement supposément violent de l’ex-compagne. L’élu a affirmé que le nouveau conjoint de cette dernière l’avait “provoqué” et que son geste s’apparentait à un “rapprochement de têtes”, communément observé dans les vestiaires de rugby, et non à un coup donné pour blesser. La procureure, dont le réquisitoire appelait à six mois d’emprisonnement dont trois avec sursis, avait quant à elle évoqué la “violence avérée” du prévenu, rappelé le “devoir d’exemplarité” des élus et le besoin “de ne pas laisser perdurer ce type de comportement”.