Seine-Saint-Denis : il menaçait de les poignarder, trois policiers abattent un homme

Mercredi après-midi dans le parc de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, trois policiers ont abattu un homme de 25 ans qui menaçait de les poignarder. Une enquête a été ouverte et la police judiciaire a été saisie de même que l'IGPN.

Les faits, qui se sont achevés par un décès, se sont produits mercredi après-midi dans le parc de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Il était vers 16h30, comme le rapporte Le Parisien, et une patrouille de police à cheval venait de remarquer un individu errant avec un long couteau dans une main. Une source proche du dossier indique que cet homme a alors voulu s’attaquer aux forces de l’ordre “en tentant de planter le couteau dans l’un des chevaux”.

Les policiers utilisent gaz lacrymogène, vélos puis leurs armes sur un assaillant armé

La patrouille a alerté la brigade de policiers à VTT, laquelle effectue quotidiennement des rondes dans un parc certes fermé par arrêté préfectoral. L’agresseur a refusé de partir et s’est montré agressif, en arborant toujours son couteau de 30 centimètres environ. Après s’être éloigné pour ne pas respirer le gaz lacrymogène lancé par les policiers, l’individu a ensuite foncé sur les autorités. “Pour lui faire barrage, les policiers ont lancé leurs vélos contre lui”, ajoute la source. L’assaillant n’a toutefois pas montré de signe de capitulation, et ce en dépit de plusieurs injonctions. Les trois policiers ont alors tiré cinq fois en direction de l’individu, le blessant mortellement par au moins trois balles. La source souligne qu’“aucun propos terroriste n’a été proféré. L’individu était au contraire mutique”.

La police judiciaire et l’IGPN saisie

La victime est un homme de 25 ans, demandeur d’asile afghan, inconnu jusqu’ici des services de police. L’un des fonctionnaires, légèrement blessé à l’épaule, a été hospitalisé. Il était attendu que ses collègues et lui soient entendus dans la soirée. Une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte et confiée au service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. L’IGPN (inspection générale de la police nationale, ou police des polices) a également été saisie.