Seine-Saint-Denis : une automobiliste de 29 ans grièvement blessée après un délit de fuite
Dans la nuit de jeudi à vendredi à Noisy-le-Sec, une automobiliste de 29 ans a été grièvement blessée par un tir de policier alors qu'elle cherchait visiblement à se soustraire à un contrôle.
Les faits se sont produits dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre dernier à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Ils ont plus précisément eu lieu aux alentours d’une heure trente du matin et à hauteur du pont de Bondy. S’appuyant sur une source policière, Le Parisien rapporte que les forces de l’ordre ont remarqué un “véhicule circulant à vive allure qui venait de franchir un feu tricolore rouge fixe”.
Après avoir brûlé un feu rouge à Noisy-le-Sec, elle fuit un contrôle de police
À l’intérieur de la voiture se trouvaient deux personnes, une femme au volant et un homme. Le véhicule a alors été contrôlé, et la source de poursuivre : “Alors que les fonctionnaires demandent à la conductrice la présentation des documents habituels, celle-ci, au lieu de couper son moteur, a redémarré en direction du policier assurant la protection du contrôle et se trouvant à l’avant du véhicule”. C’est à ce moment-là que le fonctionnaire a fait usage de son arme.
La contrevenante n’aurait pas été poursuivie
Bien que grièvement blessée, la conductrice a pris la fuite. Selon une autre source, elle n’en aurait pas été empêchée : “Apparemment, les policiers ne l’ont pas poursuivie. C’est une seconde brigade qui a retrouvé le véhicule”.
Le passager disparu, un pronostic vital plus engagé
C’est à Bondy, commune voisine, que le véhicule a été retrouvé. La source policière indique que se trouvait “à son bord la seule conductrice qui présentait une plaie par balle au bras”. Le pronostic vital de cette femme de 29 ans, transférée à l’hôpital, n’était plus engagé vendredi. Le parquet de Bobigny fait savoir qu’une première enquête a été ouverte pour “tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique”, et confiée à la police judiciaire. La seconde, dirigée vers l’auteur du tir pour “violences avec arme”, est entre les mains de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale, ou “police des polices”).