Seine-Saint-Denis : blessé par la police lors de son interpellation, un homme dans un état critique
Dans la nuit de mardi à mercredi à Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, un homme de 26 ans a été blessé par le tir d'un policier alors qu'il fonçait apparemment avec son véhicule sur une patrouille à pied. Son état apparaît critique aux dernières nouvelles.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 janvier à Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis. Il est peu après minuit quand un homme de 26 ans est atteint à la tête par le tir d’un policier. Lequel aurait fait usage de son arme pour stopper l’individu qui fonçait alors au volant de son véhicule sur une patrouille à pied.
Les forces de l’ordre de la commune s’étaient postées près d’une Mercedes déclarée volée lundi en Seine-et-Marne. Aux alentours de 23h30, les policiers remarquent une Polo Volkswagen s’arrêter près de la Mercedes, puis un homme en sortir pour s’installer sur le siège conducteur de la Mercedes.
Une voiture aurait tenté de percuter des policiers, qui ont répliqué avec leur arme
L’individu est interpellé sans délai par les forces de l’ordre, pendant que deux complices tentent de prendre la fuite. Ceux-ci auraient tenté de percuter les fonctionnaires, à pied, qui se sont alors défendus. Citée par nos confrères du Parisien, une source proche du dossier déclare ainsi que “trois policiers ont fait feu. Huit projectiles ont été tirés. L’un a atteint le conducteur de la Polo”.
Les trois fonctionnaires entendus par l’IGPN
L’homme au volant de la voiture volée a 26 ans et est originaire de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Il a été transporté à l’hôpital dans un état grave et son pronostic vital est engagé aux dernières nouvelles. La personne qui se trouvait à ses côtés à l’avant du véhicule n’a quant à elle rien.
Ce natif d’Épinay de 25 ans a été placé en garde à vue, tout comme le premier suspect interpellé dans la Mercedes. Mercredi en fin d’après-midi, les trois policiers ayant ouvert le feu sur la voiture faisaient l’objet d’une audition au sein de l’IGPN, et ce afin d’expliquer à l’inspection générale de la police nationale le pourquoi de leurs tirs.