Produit économique et protéiné : les consommateurs plébiscitent cet incontournable en période de crise

Produit phare des temps difficiles, cet aliment économique et riche en protéines séduit un nombre croissant de consommateurs. Son accessibilité et ses qualités nutritionnelles en font un choix privilégié, notamment en période d’inflation.

Des œufs sur toutes les tables françaises

Il n’échappe plus à personne : l’inflation continue de bouleverser le quotidien des consommateurs en France. À chaque passage en caisse, le constat est identique : le panier alimentaire pèse davantage sur le budget, obligeant beaucoup à repenser leurs choix.

Exit parfois les produits de marque ou certaines viandes jugées trop onéreuses ; place à des alternatives perçues comme plus abordables.

L’œuf, champion discret du pouvoir d’achat

Or, au milieu de ce contexte difficile, un aliment tire son épingle du jeu. L’œuf, loin d’être boudé, suscite un engouement croissant. Selon l’Interprofession des Œufs, en 2024, chaque habitant en France aurait avalé en moyenne 226 œufs – bien au-dessus de la moyenne mondiale qui plafonne à 182 unités par personne.

Ce chiffre illustre une tendance nette : les Français plébiscitent ce produit polyvalent pour sa capacité à conjuguer économie et nutrition.

Un allié anti-crise et écoresponsable

Pourquoi cette faveur ? Plus de sept Français sur dix voient dans l’œuf le « produit anti-crise » par excellence – une réponse simple et efficace à la flambée des prix. D’ailleurs, ils sont encore plus nombreux (87%) à considérer l’œuf comme une alternative économique pour intégrer des protéines animales tout en limitant leur empreinte carbone.

Côté cuisine, sa flexibilité séduit aussi bien les novices que les cordons bleus : omelettes improvisées, gâteaux ou recettes familiales… Les possibilités ne manquent pas.

Une dynamique soutenue par la baisse des prix

Fait notable en ce début 2025 : la consommation d’œufs poursuit sa progression (+4,2% sur les trois premiers mois), alors même que leur tarif recule légèrement. D’après l’Interprofession des Œufs, le prix moyen s’établissait autour de 26 centimes l’unité en 2024 — soit une baisse de 0,9% par rapport à l’année précédente. Cette diminution concerne tous les modes de production :

• -2,8% pour l’élevage au sol
• -2% pour les œufs issus du plein air

Une situation inédite qui encourage sans doute bon nombre de foyers à redoubler d’imagination autour de cet ingrédient incontournable.

Au fond, face à la volatilité des prix alimentaires et aux arbitrages imposés par la crise économique actuelle, il semble bien que l’œuf ait trouvé sa place dans le cœur – et surtout dans les assiettes – des Français.