Paris : 3 mois de prison avec sursis pour avoir insulté et menacé le polémiste Éric Zemmour

Mercredi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné un homme de 28 ans à trois mois de prison avec sursis. Le 30 avril dernier, le prévenu avait diffusé une vidéo dans laquelle on le voyait insulter le polémiste Éric Zemmour.

Le 30 avril dernier, il avait publié sur le réseau social Snapchat une vidéo d’une vingtaine de secondes dans laquelle on le voyait insulter le polémiste Éric Zemmour dans les rues de Paris. Dans une deuxième vidéo, l’individu se vantait d’avoir craché sur sa victime avant d’exprimer des regrets dans un troisième enregistrement. Mercredi, un homme de 28 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à trois mois de prison avec sursis, rapporte 20 Minutes. Il était jugé pour « menace réitérée de crime ».

Jugé pour insulte et menace sur Éric Zemmour : « je ne lui ai pas craché dessus »

« Au départ je voulais lui parler et j’ai été pris par l’engouement. J’ai réagi comme un gamin de 16 ans », a déclaré le prévenu qui a assuré ne pas avoir craché sur Éric Zemmour : « Je n’avais ni l’intention, ni l’envie de l’agresser physiquement […]. Je ne lui ai pas craché dessus. On peut voir dans une vidéo publiée par la suite me vanter de lui avoir craché dessus, mais c’est complètement faux. »

La victime bientôt accusée

L’accusé, officiant dans une association d’aide aux enfants en difficulté, a reconnu ses torts et en particulier envers ce public : « Je n’avais pas envisagé que la vidéo soit autant relayée. Je l’avais juste postée sur mon Snapchat (600-800 abonnés à l’époque). Je ne cache pas m’être fait remonter les bretelles par toute la direction de l’association. Je n’ai pas montré le bon exemple. » Suite aux faits, Éric Zemmour avait notamment reçu le soutien, par téléphone, du président Macron. C’est le vendredi 25 septembre prochain que le polémiste retrouvera la justice pour connaître le dénouement de son procès, tenu en juillet, pour « injure publique à caractère racial » et « provocation publique à la haine raciale ». Lors d’une « Convention de la droite », Éric Zemmour s’en était ainsi violemment pris à l’immigration et à l’islam.