Moteurs Renault défectueux : le constructeur automobile attaqué par près de 2.000 propriétaires de Renault, Dacia et Nissan

Des propriétaires de Renault, Dacia et Nissan exédés voire dégoûtés pour la plupart, comme Sidonie qui possédait une Nissan Qashqai : "Nous avons été traités comme des vulgaires numéros" (source : Le parisien du jour).

Sur ces moteurs, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait lancé l’alerte en 2019

Renault craint cette plainte au pénal devant le tribunal correctionnel de Nanterre. En effet, 1 782 clients mécontents (regroupés en groupe) vont être représentés par Me Christophe Lègueaques. « Il s’agit d’une action collective et non pas d’une action de groupe au sens de la loi Hamon, tellement encadrée qu’elle en devient inefficace », lance-t-il dans les colonnes de notre confrère ajoutant que ‘les autres victimes se constitueront partie civile dès qu’un juge d’instruction aura été désigné’.

1 782 clients très mécontents (et certainement d’autres)

Surconsommation d’huile, usure prématurée et/ou casse du moteur sur des Renault Captur, Clio 4, Dacia Duster, Lodgy, Nissan Qashqai et Juke, Etc…Les clients porteront plainte pour ‘escroquerie’, ‘mise en danger d’autrui’, ‘tromperie aggravée et pratiques commerciales trompeuses’.

‘Pratiques commerciales trompeuses’

Maître Christophe Lèguevaques sur RMC : « A ce jour, nous sommes presque à 2.000 personnes et comme les inscriptions continuent à courir, on peut être encore plus. Ce n’est plus simplement un face-à-face entre un géant et une personne isolée« .

Ce n’est plus simplement un face-à-face entre un géant et une personne isolée

Pourtant, les victimes ont tenté de régler le conflit à l’amiable avec Renault mais souvent ils n’étaient pas écoutés. Face ‘à ce mur’, ils ont donc décidé d’aller au pénal car cela est inadmissible.

Les victimes ont tenté de régler le conflit à l’amiable avec Renault

Pour conclure, Me Christophe Lègueaques ajoute: « L’objectif, c’est de faire reconnaître le comportement délictueux de Renault et de permettre aux victimes du ‘motorgate’ d’être indemnisé de façon complète et absolue. Le problème vient principalement du moteur qui est vicié. C’était connu de Renault depuis au moins 2015. Et depuis 2015, Renault refuse d’informer les consommateurs, nie l’évidence et se planque derrière des mensonges. Les consommateurs ont enfin compris que c’est en se réunissant qu’ils vont pouvoir peser et se faire entendre par la justice« .