Moselle : 8 mois ferme pour avoir frappé une “copine” enceinte
Le tribunal de Thionville, en Moselle, a récemment condamné un homme de 44 ans à huit mois de prison ferme pour avoir, lors d'une soirée arrosée le 21 décembre dernier, frappé une "copine" enceinte.
Un homme de 44 ans a récemment comparu devant le tribunal de Thionville, en Moselle, pour des faits remontant au lundi 21 décembre dernier. Le quadragénaire, habitant de Richemont, était ainsi jugé pour avoir frappé une “connaissance” enceinte. À la barre, le prévenu, cité par Le Républicain Lorrain, a précisé que la victime était “une copine depuis une dizaine d’années”. C’est durant une soirée arrosée que cette femme se serait retrouvée blessée.
Jugé pour avoir frappé une “copine” enceinte qu’il ne voulait pas laisser partir
Le quadragénaire aurait commencé par inviter cette connaissance à venir boire un verre, et même plusieurs, chez lui. L’invitée a constaté que son hôte devenait agressif : “Je voulais partir et il ne l’acceptait pas. J’étais assise sur le canapé, il m’a serré la gorge puis m’a donné une patate dans la pommette, des coups de savate dans les jambes. Il a enfin consenti à me laisser partir en me projetant dans les escaliers”. La victime, alors enceinte de trois mois, dit avoir craint pour son bébé après être ainsi tombée sur le ventre. Un jour d’ITT lui a été prescrit le lendemain.
Il dément après avoir envoyé un SMS d’excuses à la victime
Le prévenu, déjà condamné par le passé pour des faits de violence, a démenti les accusations émises à son encontre : “Si c’était moi, avec ma force, ça aurait fait plus mal”. Et l’avocat de la partie civile d’avoir alors brisé cette défense : “Le lendemain, vous lui avez envoyé ce message : ‘Je m’en veux énormément’. Or, on n’envoie pas un tel message d’excuse si on n’a rien fait”. L’accusé a été condamné à 18 mois de prison dont dix avec sursis probatoire pendant deux ans. Également soumis à une obligations de soins, il lui est enfin défendu d’entrer de nouveau en contact avec la victime. Après le verdict, il a été maintenu en détention.