Meuse : un père de famille condamné à 6 mois avec sursis pour avoir maltraité ses enfants

Mardi, le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, dans la Meuse, a condamné un père de famille jugé pour maltraitances sur ses enfants à six mois de prison avec sursis. Le prévenu niait les faits.

Mardi, un père de famille était jugé devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, dans la Meuse, pour maltraitances sur ses enfants. Des accusations, rapporte L’Est Républicain, que le prévenue a niées en bloc. Le juge lui a pourtant fait remarquer que « plusieurs de [ses] enfants [ont fait] des déclarations concordantes ». Mais pour l’accusé, ces témoignages ont été dirigés : « ce sont leurs mères qui ont dit quoi dire ».

Des enfants qui auraient été frappés à la tête et défendus de se servir dans le réfrigérateur

Les enfants auraient été frappés à la tête, une alarme aurait été installée pour qu’ils n’aillent pas se servir dans le réfrigérateur et le garde-manger, un placard, était fermé à clé. Toujours sur le volet de la nourriture, il est apparu que les enfants avaient droit aux mêmes repas : « je suis strict c’est tout », a déclaré le père de famille, « pas de dessert si le plat principal n’est pas fini et on ne mange pas entre les repas. » En tout, sept enfants auraient été victimes de violences, dont cinq dans le premier foyer du prévenu.

L’un des fils du prévenu prend sa défense

Un des fils majeurs de l’accusé a pris sa défense : « C’est ma mère qui leur a fait un montage de tête. » Il a répondu « non » quand on lui a demandé si les claques reçues par les enfants étaient non justifiées. Il est souligné que les accusations émanent malgré tout de mères ne se connaissant pas et ne vivant pas dans le même département. Avocate de l’une de ces plaignantes, Me Perceval a indique que « les enfants ont vécu les assauts de Monsieur. Le comportement des enfants était conditionné à l’obtention de nourriture ». Dans une lettre écrite par l’un des enfants placés en famille d’accueil, celui-ci dit : « J’ai peur de papa, qu’il nous tape pendant les visites. » L’homme a été condamné à six mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans. Il devra également se soumettre à une obligation de soins et de travail et suivre un stage de responsabilisation en responsabilité parentale.