Malaisie : un homme de 42 ans condamné à 34 mois de prison pour avoir tué son chat dans un sèche-linge
En Malaisie, un homme de 42 ans a été condamné mardi à 34 mois de prison pour avoir tué son chat en le plaçant dans un sèche-linge. Les faits avaient été filmés par une caméra de surveillance.
Les faits remontent à un soir de septembre 2018. Deux hommes s’étaient présentés dans une laverie de Kuala Lumpur, en Malaisie. La suite, difficilement supportable, apparaît sur les images de vidéosurveillance. Comme rapporté par BFMTV.COM, on y voit ainsi les deux hommes placer une chatte dans un sèche-linge. On nous précise que cette chatte attendait des petits. Le duo a placé des jetons pour lancer la machine, avant de quitter les lieux. C’est une cliente qui aura découvert le cadavre de l’animal, avant d’en alerter les forces de l’ordre.
Chat tué dans un sèche-linge : un premier accusé condamné à 2 ans
En janvier dernier, l’un de ces hommes, chauffeur de taxi, avait été jugé et condamné à deux ans de prison. L’autre a quant à lui reçu sa sentence mardi. Âgé de 42 ans, ce second mis en cause a été reconnu coupable d’avoir violé la législation sur la protection des animaux. La peine rendue à son encontre a été plus lourde puisqu’il a écopé de 34 mois d’emprisonnement, soient près de trois ans derrière les barreaux. Il devra également s’acquitter d’une amende de 40.000 ringgits (environ 8.700 euros). Pour l’heure, le quadragénaire demeure en liberté sous caution dans l’attente d’un appel. Le juge a déclaré, à l’intention du prévenu et de celles et ceux qui seraient tentés de l’imiter : “J’espère que cette sentence servira de leçon à l’accusé et au public pour ne plus se montrer cruel avec les animaux”.
De semblables sanctions prévues en France
La loi française sanctionne de manière semblable les cas de “mauvais traitements, d’abandon, de sévices graves et d’atteintes à la vie ou à l’intégrité” d’animaux domestiques et sauvages (si ces derniers sont apprivoisés ou retenus en captivité). Par exemple, si des “sévices graves” sont reconnu, la partie incriminée peut être condamnée à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.