Haute-Saône : un homme de 39 ans condamné à 10 mois avec sursis pour avoir volé, torturé et tué des chats
Jeudi, le tribunal correctionnel de Vesoul a condamné un homme de 39 ans à 10 mois de prison avec sursis pour avoir volé, torturé et tué des chats en série. Le prévenu se disait victime d'un sort.
Justice a été rendue dans cette affaire où des chats disparaissaient en série à Vesoul, en Haute-Saône. Jeudi, le tribunal correctionnel de la commune a ainsi condamné un homme de 39 ans à dix mois de prison avec sursis pour avoir volé, torturé et tué plusieurs chats. BFMTV.COM relate qu’entre mars et juillet 2019, le commissariat de Vesoul avait enregistré 19 plaintes de tout autant de personnes dont le ou les chats avaient disparu.
Drogue, il torturait à mort chez lui des chats qu’il avait volés
Il est apparu qu’un seul individu était à l’origine de ces disparitions. Pour capturer les chats, il se servait d’une laisse. Ensuite, l’homme, sous l’emprise de la cocaïne, torturait les bêtes dans son appartement. Celles-ci se retrouvaient poignardées avec un couteau, quand elles n’étaient pas frappées contre un radiateur ou avec une barre de fer et ce jusqu’à la mort. Les cadavres étaient jetés à la poubelle. Dans cette affaire, trois particuliers et quatre associations (la Fondation Brigitte Bardot, Adopte un chat, la Fondation 30 Millions d’Amis et Boule de Poils) s’étaient portés partie civile. L’avocate de l’une de ces associations a raconté qu’“il y avait du sang, c’était une scène d’horreur dans l’appartement”.
En garde à vue, le suspect s’était dit victime d’un sort
Soumis à une expertise psychiatrique, il a été établi que le prévenu avait été saisi par des troubles et une altération importante du discernement lors des faits. Durant sa garde à vue, le trenteaire avait déclaré que des photos de chats morts lui avaient été envoyées sur le réseau social Facebook et qu’il pensait qu’on lui avait jeté un sort.
En ce mardi à Caen (Calvados), un homme de 50 ans doit être rejugé en appel pour avoir torturé une quinzaine de chats. En juin 2018, il avait été condamné en première instance à neuf mois de prison ferme.