Calvados : jugé pour avoir tué un chien au tournevis, l’altération de son discernement est retenue
Lundi, le tribunal correctionnel de Caen a condamné un homme de 52 ans pour avoir tué un chien à coup de tournevis le 1er avril 2017. L'altération du discernement a été retenue dans la délivrance du verdict.
Il y a un peu plus de deux mois, le 16 décembre 2020, un homme de 52 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) pour “acte de cruauté envers un animal domestique”. Le quinquagénaire était plus spécifiquement accusé d’avoir, le 1er avril 2017, tué un chien à coup de tournevis sur le site de la SPA de Verson. Ouest-France rapporte que lors de ce procès, l’avocate du prévenu avait plaidé sa relaxe, expliquant ainsi que son client, de par la prise d’un traitement médicamenteux, n’avait plus toute sa tête lors des faits. L’homme recevait alors des soins car souffrant de la maladie de Parkinson.
Jugé pour avoir tué un chien en 2017 : l’abolition du discernement non retenue
Bien que n’ayant pas retenu l’abolition du discernement, qui aurait déchargé le mis en cause de toute responsabilité pénale, le ministère public avait en revanche validé l’altération du discernement. La peine alors proposée était celle de doux mois de prison avec sursis.
Autre comparution attendue pour une affaire de mutilation de chats
Lundi, le tribunal correctionnel de Caen a confirmé l’altération du discernement, et en conséquence, a condamné le prévenu à 500 euros d’amende. Le quinquagénaire aura de même à verser 20 000 euros au titre des dommages et intérêts à de nombreuses associations de défense des animaux, parties civiles ici. Reste maintenant à savoir si semblable jugement sera rendu dans une autre affaire dans laquelle l’homme est également impliqué. Celui-ci doit ainsi comparaître en appel devant le tribunal correctionnel pour des faits de mutilation de chats. C’est d’ailleurs la médiatisation de ce dossier-ci qui, selon l’épouse du quinquagénaire, avait fait s’abattre sur eux un “enfer”, relate Le Figaro. Des menaces de mort avaient été adressées au domicile familial et au travail, la famille contrainte au déménagement et l’époux licencié pour “faute grave”. Pour l’avocate de la défense, cet ensemble constituait un “drame sanitaire”.