Essonne : 4 mois avec sursis pour avoir frappé un chaton d’un an
Jeudi, le tribunal correctionnel d'Évry-Courcouronnes a condamné un homme de 29 ans à quatre mois de prison avec sursis pour s'en être violemment pris à un chaton d'un an en mai dernier. Le prévenu est également défendu pendant cinq ans de détenir un animal.
Les faits remontent au lundi 25 mai dernier à Orsay, dans l’Essonne. Vers 19h00, une voisine, alertée par les gémissement d’un animal, avait découvert qu’un homme était en train de violenter un chaton, âgé d’un an. L’animal, prénommé Pooky, avait été récupéré inanimé puis sauvé. Le lendemain, une plainte avait été déposée à la gendarmerie par la Fondation 30 Millions d’Amis pour “actes de cruauté envers un animal”. Le mercredi 27 mai, l’auteur présumé des violences, âgé de 29 ans, était interpellé et placé en garde à vue.
Il disait avoir violenté le chaton de sa compagne par colère
Le suspect s’était déjà illustré par le passé pour des actes de violence, sans toutefois avoir jamais été condamné par la justice en conséquence. Il aurait expliqué que c’est la colère qui l’avait conduit à se défouler sur le chat de sa compagne. Le mis en cause était appelé à passer en jugement en ce mois de septembre pour “sévices graves ou actes de cruauté envers un animal”. Il encourrait un maximum de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Jeudi, le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes a rendu son verdict sur cette affaire.
Une peine “relativement clémente” pour un prévenu perturbé
Le prévenu, relate Le Parisien, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Anne-Claire Chauvancy, présidente de l’association Action protection animale, a tenté de désamorcer l’incompréhension pouvant découler de cette décision : “La sanction, relativement clémente au regard de la gravité des faits, s’explique par le profil psychologique instable du prévenu. Cet homme est suivi par un centre médical psychologique, il a eu beaucoup de mal à se défendre.” Il a expliqué que c’était la première fois qu’il levait la main sur le chaton, ce à quoi Mme Chauvancy a répondu que cette déclaration allait “à l’encontre des constatations” effectuées. Le jeune homme devra également verser des dommages et intérêts aux parties civiles et se soumettre à l’interdiction, pendant cinq ans, de détenir un animal. Pooky va quant à lui être proposé à l’adoption.
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