Essonne : jugé en septembre pour avoir frappé un chaton d’un an
Après le signalement d'une voisine qui avait découvert des faits de violence sur un chaton dans l'Essonne, l'animal a été secouru par la Fondation 30 Millions d'Amis. L'auteur présumé des coups, âgé de 29 ans, a été interpellé et placé en garde à vue.
La scène a été observée et filmée lundi à Orsay, dans l’Essonne. Le Parisien rapporte qu’il était vers 19h00 quand un jeune homme a ainsi été vu en train de frapper un chaton à l’aide d’un linge. L’animal, nommé Pooky et âgé d’un an, avait alerté la cinéaste par ses gémissements. Laissé inanimé par l’auteur des violences, Pooky a pu être secouru par la Fondation 30 Millions d’Amis, laquelle a mis en ligne les douloureuses images des faits.
Interpellé deux jours après avoir frappé un chaton
Le lendemain, la fondation est allée déposer plainte à la gendarmerie de Gif-sur-Yvette pour “actes de cruauté envers un animal”. Le jour d’après, l’auteur présumé des violences, âgé de 29 ans, était interpellé et placé en garde à vue. Bien que n’ayant jamais été condamné par le passé, le suspect est néanmoins connu des autorités pour des faits de violence. Une source proche du dossier indique que pour les actes de lundi, le jeune homme “a expliqué avoir agi par colère sur le chat de sa compagne”.
Polytraumatisé, Pooky devait être opéré mardi
Arnaud Lhomme, responsable des enquêtes au sein de la fondation, décrit les circonstances du sauvetage de Pooky : “Quand les gendarmes l’ont trouvé, le chaton était attaché dans le noir et trempé. Nous avons agi vite, parce qu’il y avait urgence. On ne voulait pas le retrouver dans la poubelle…” L’animal, polytraumatisé et souffrant d’un pneumothorax et d’une fracture du col du fémur, devait “subir une lourde opération chirurgicale au niveau orthopédique” mardi. 30 Millions d’Amis a la charge de garder le chaton jusqu’au procès du mis en cause, qui se tiendra en septembre prochain. L’homme comparaîtra devant le tribunal correctionnel d’Évry pour “sévices graves ou actes de cruauté envers un animal”, une peine passible “de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende” selon le parquet d’Évry-Courcouronnes.