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Malades mentaux à l’isolement ou attachés : un rapport pointe des abus

Société
Par Jérôme,  publié le 25 mai 2016 à 16h34.

La contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce dans un rapport l'abus des pratiques liées à l'isolement des malades mentaux dans certains établissements psychiatriques.

Adeline Hazan est la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL). A ce titre, elle “veille à ce que les personnes privées de liberté soient traitées avec humanité et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine” (source site internet CGLPL). 

Dans son dernier rapport, Mme Hazan pointe les abus, dans certains établissements psychiatriques, de pratiques liées à l’isolement ou l’attachement des patients.

Psychiatrie : des anciennes pratiques qui reviennent en force

Or, ces deux pratiques que sont précisément “l’isolement” et la “contention mécanique” (le fait d’entraver un patient avec des liens ou des camisoles) “connaissent une recrudescence depuis une vingtaine d’années”.

Ce rapport, publié mercredi aux éditions Dalloz, précise que “La grande majorité des unités de soins visitées disposent d’une, voire de deux chambres d’isolement et de matériel de contention”. Or, en conférence de presse, Mme Hazan rappelle que’“Aucune étude ne prouve l’efficacité thérapeutique de ces mesures”. En conclusion, cette recrudescence de pratiques représente un “indicateur de la dégradation de la prise en charge médicale des malades”.

Comment expliquer cette régression ?

“Réduction des effectifs”, “présence insuffisante des médecins”, “une évolution de l’approche psycho pathologique” ou encore “un manque de réflexion d’ensemble sur la liberté de circulation des patients”, voici ce que la CGLPL met en avant pour expliquer le retour de ces pratiques dans certains des 112 établissements de santé mentale visités.
Pire, ces outils qui interviennent d’ordinaire pour palier une situation grave et limitée dans le temps, sont déviées de leur objectif premier à des fins disciplinaires ou de sanction. Le rapport relève que “certains services vont jusqu’à établir un barème en jours d’isolement en fonction de la transgression à des règles fixées”.

Que préconise alors Adeline Hazan ? “Tout doit être mis en œuvre pour apaiser la personne en situation de crise avec des approches alternatives à une mesure de contrainte physique”, peut-on lire. Mais en cas de recours à ces pratiques, une traçabilité doit être établie via un registre. Dans le même temps, le patient devra être tenu informé de ses droits, ainsi que ses proches.

Le Récap
  • Psychiatrie : des anciennes pratiques qui reviennent en force
  • Comment expliquer cette régression ?
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