Loire : 260 personnes, dont des enfants, ont reçu du vaccin Pfizer périmé
Les doses injectées l'ont été entre le 7 et le 21 septembre dernier alors que le produit devait être injecté avant le 5 septembre.
Pour l’Agence Régionale de Santé (ARS) Auverge-Rhône-Alpes, il n’y a aucun risque pour les patients concernés, mais cette erreur fait tache dans la campagne de vaccination française. Environ 260 personnes, dont des collégiens, ont en effet reçu des doses périmées de vaccin Pfizer. De fait, ces patients devront repasser par la case piqûre.
Vaccin périmé d’un jour
L’information a été révélée par France Bleu Loire. Les lots de vaccins concernés par cette erreur avaient été décongelés le 6 août dernier et ne pouvaient donc être injectés que pendant un mois, soit jusqu’au 5 septembre. Mais les doses de vaccin Pfizer ont été utilisées entre le 7 et le 21 septembre.
Selon l’ARS, une centaine d’élèves de sept collèges de la région ont reçu ces doses de vaccins qui n’auraient pas dû être utilisées. Si la situation peut inquiéter les familles concernées, l’ARS indique de son côté qu’il n’y a pas de risque pour la santé des patients.
Enquête en cours
La seule contrainte pour les personnes concernées est que le vaccin ne sera pas efficace. Il leur faudra cependant se soumettre à un nouveau cycle vaccinal et donc, subir de nouvelles piqûres.
Désormais, l’heure est à l’enquête afin de déterminer les raisons de ce dysfonctionnement. L’ARS avance un problème de traçabilité, car les dates de décongélation n’avaient pas été inscrites sur les flacons. Un audit interne devra confirmer cette version et une mission d’inspection permettra ensuite de mettre en place des protocoles qui permettront d’éviter que ce type d’erreurs se produise à nouveau.