Journée mondiale contre l’obésité : 8 millions de personnes en sont victimes en France
Hier (vendredi 4 mars), c'était la 'Journée mondiale contre l'obésité'. En France, cette maladie frappe 8 millions de personnes.
Deux milliards de personnes dans le monde et 8 millions de Français souffrent d’obésité. C’est en 1997 que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré l’obésité comme maladie chronique. La France compte deux fois plus de personnes obèses qu’il y a 25 ans.
Victimes de ‘racisme anti-gros’
Si 73,7 % des personnes obèses disent avoir été victimes de ‘racisme anti-gros’, 67 % des Français estiment que perdre du poids est surtout une question de volonté, d’envie.
De plus en plus d’enfants
Sujet d’inquiétude : l’augmentation du nombre d’enfants ou d’adolescents touchés par l’obésité. En effet, il a été multiplié par dix au cours des quarante dernières années ! Comme pour le surpoids de l’adulte, le surpoids de l’enfant est défini comme un excès de masse grasse corporelle. En 2015, chez les enfants et adolescents de 6 à 17 ans, le surpoids ou l’obésité concernaient 16 % des garçons et 18 % des filles. Manque d’exercices physiques, alimentation trop riche en calories ou trop abondante, le surpoids est un peu l’ensemble de tous ces maux.
L’obésité touche les régions Françaises les plus pauvres
L’obésité est donc une maladie qui ignore l’âge, l’égalité et la justice sociale. Malheureusement, et selon les chiffres, l’obésité touche les régions Françaises les plus pauvres : L’île-de-France à ‘seulement’ 14,2% de personnes obèses. Les régions du Sud et de l’Ouest sont assez épargnées pendant que les régions du Nord et de l’Est sont franchement touchées (22,1% dans les Hauts-de-France). La Normandie (19,8%) la région Grand-Est (20,2%) et les Haut-de-France (22,1%) sont parmi les plus touchées par l’obésité.
#JMObésité I Parcours de soins : surpoids et obésité chez enfant/adolescent
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Le rôle du médecin généraliste est crucial pour le repérage précoce : mesurer systématiquement l’IMC + suivre la dynamique de la courbe en analysant les habitudes de vie https://t.co/O3a7TjQpJ4— Haute Autorité de santé (@HAS_sante) March 4, 2022