Inflation : Michel-Édouard Leclerc confirme des hausses à deux chiffres dans le cadre des négociations entre industriels et distributeurs
Interviewé par BFMTV hier soir, le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, confirme un "tsunami" d'inflation face aux hausses demandées par les industriels.
Aucune marque ne m’a demandé de baisse de prix
Actuellement se tient les négociations commerciales entre les industriels et les acteurs de la grande distribution comme Auchan, Carrefour, Super U ou encore E. Leclerc, dont le patron était hier lundi l’invité de BFMTV.
De + 10 à 39% !
Chez nos confrères, Michel-Édouard Leclerc a tout d’abord voulu préciser que ‘aucune marque ne lui avait demandé de baisse de prix pour l’année 2023’. Il a ensuite enchaîné en déclarant que ‘les « nouveaux tarifs reçus pour 2023 sont tous à la hausse, à l’instar de 2022‘.
Tout à la hausse
Au final, les négociations avec les différents industriels vont toutes dans la même direction : « Nous n’allons pas répercuter toutes les hausses négociées avec les fournisseurs en 2022, il y a à peu près 10% de hausse moyenne sur l’ensemble du chiffre d’affaires, dont 14% sur l’alimentaire« , annonce l’emblématique patron qui ajoute qu »il n’y a rien en dessous de 10%’. « Si nous acceptions toutes ces hausses dont certaines arrivent à +39%, ce serait un tsunami« …
+ 39% sur les produits pour animaux
Les hausses de prix les plus importantes se concentrent sur les produits pour animaux (+ 39%) mais également les bonbons comme les Haribo (+26%). Mais Michel-Édouard Leclerc n’accepte pas ces hausses demandées par les fournisseurs : « Bien évidemment que nous n’allons pas les accepter ! Nous allons travailler avec discernement, on va négocier notamment avec les très grosses entreprises internationales. Nous allons leur demander d’étaler les hausses de prix sur l’année prochaine ». Avec un seul mot d’ordre : « accepter les hausses de prix qui sont acceptables par les consommateurs« .