Alimentation : Michel-Edouard Leclerc prévoit une inflation à deux chiffres en 2023 et parle de tsunami d’inflation
Président du comité stratégique du groupe de distribution Leclerc, Michel-Edouard Leclerc alerte sur les prochaines négociations qui auront lieu entre industriels et la grande distribution.
Les négociations commerciales entre les industriels et la grande distribution vont permettre de fixer le prix des produits alimentaires vendus dans les magasins pour l’an prochain et d’après le patron des centres Leclerc, les hausses de prix risques d’être importantes.
Inquiet des hausses tarifaires demandées par les agro-industriels
Invité sur le plateau de RMC/BFM TV, Michel-Edouard Leclerc se dit inquiet des hausses tarifaires demandées par les agro-industriels : “La France se dirige vers un tsunami d’inflation en 2023, étant donné les hausses tarifaires demandées par les agro-industriels“, pointe le distributeur.
Pas d’accord avec l’Insee
Pour Michel-Edouard Leclerc, l’inflation ne va pas être que ‘passagère’ comme le prédit l’Insee: “Nous sommes à 6,2 % sur un an en octobre mais les Français doivent s’attendre à vivre une inflation ‘à deux chiffres’ dans leurs magasins, après les nouvelles négociations’ aux alentours de Noël entre distributeurs et industriels“.
Mes collaborateurs me disent qu’il n’y a aucune demande de hausse inférieure à 2 chiffres
Dans la matinale d’Apolline de Malherbe, MEL a continué : “Vous savez qu’il y a un nouveau cycle de négociations que la loi organise, donc on a des demandes tarifaires qui arrivent dans tous les groupes de distribution et nos collaborateurs chez Leclerc me disent “Il n’y a aucune demande de hausse inférieure à 2 chiffres”.
Sur le plateau de la chaîne d’info, Michel-Edouard Leclerc a donné des exemples d’augmentation demandées par les industriels : les grandes marques nationale demandent des hausses de prix sur les conserves de légumes de 17,74 %, sur les huiles et les assaisonnements de 15,08 %, sur les conserves d’un peu plus de 20 %, sur le café de plus 10 %, sur les volailles de 13 %, sur le papier de 11 % et sur l’alimentation pour les animaux de 41 %.