Gaza : reprise des discussions pour le cessez-le-feu le 15 août

Jeudi, Israël a donné son accord pour reprendre, le 15 août, les pourparlers pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages par le Hamas. Cette décision intervient suite à la médiation des États-Unis, de l'Egypte et du Qatar qui ont averti les deux parties de l’urgence à agir, estimant qu'il n'y a « plus de temps à perdre ni d'excuses ». Quels seront les résultats de ces pourparlers ?

Israël encline à discuter d’un cessez-le-feu à Gaza

Jeudi dernier, Israël a manifesté son accord pour reprendre les discussions en vue d’un cessez-le-feu à Gaza à compter du 15 août, malgré les frappes sur deux écoles ayant fait 18 morts et l’escalade militaire qui persiste au Moyen-Orient.

L’armée israélienne justifie ces frappes en avançant que les établissements scolaires servaient de « bases opérationnelles au Hamas ». Le Hamas, pour sa part, dénonce ces attaques et redoute une intensification du conflit dans la région.

Les pourparlers pour le cessez-le-feu

Selon le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, une délégation de négociateurs serait envoyée le 15 août pour « conclure les détails de concrétisation d’un accord ».

Les discussions se baseraient sur un accord-cadre préparé par le président américain, Joe Biden. Un accord qui, d’après les médiateurs encore impliqués dans les négociations, se trouvait déjà « sur la table », et n’attendait que « les détails de son application ».

Situation tendue au Moyen-Orient

La situation fragile au Moyen-Orient est exacerbée par le remplacement à la tête du Hamas par Yahya Sinouar, soupçonné par les Israéliens d’être l’instigateur d’une attaque récente sur le sol israélien. Les autorités israéliennes ont juré de « l’éliminer ».

Cette succession, au milieu de la guerre sanglante qui a fait selon le Hamas près de 40.000 morts, rend les négociations d’autant plus périlleuses. Les efforts diplomatiques tentent cependant de prévenir une dégradation de la situation dans toute la région.

Efforts pour la paix

Washington, Le Caire et Doha appellent toutes les parties à reprendre les pourparlers. Le monde guette l’avancée de ces discussions, espérant qu’un accord pour la paix soit finalement signé, et que la libération des otages israéliens retenus à Gaza devienne réalité.

«Le moment est venu de conclure un cessez-le-feu et un accord pour la libération des otages et des prisonniers», a suggéré un haut fonctionnaire de l’administration Biden. Guerre et négociations marchent en parallèle dans une région aux tensions exacerbées, et tous les yeux sont tournés vers le 15 août, date espérée d’ouverture d’un nouveau chapitre pour la paix.