Freegun : le boxer ado qui allie style et confort, toujours indémodable

Coloré, décalé et toujours aussi populaire auprès des adolescents, le boxer Freegun a su traverser les années sans perdre de son attrait. Retour sur les ingrédients de ce succès durable dans l’univers de la mode jeune.

Un phénomène générationnel devenu culte

C’était il y a presque vingt ans : au collège, afficher un élastique marqué du nom Freegun, c’était entrer dans le cercle des initiés. Ce boxer aux motifs pop, animaux ou logos détournés a rapidement trouvé sa place parmi les accessoires incontournables de l’adolescence, à l’instar d’un sac à dos Eastpak. Aujourd’hui encore, la marque née dans la Drôme séduit, écoulant chaque mois 1,2 million de sous-vêtements. Difficile de trouver un adolescent qui n’ait pas un avis – souvent enthousiaste – sur cette icône textile.

L’irrésistible ascension d’un boxer fun et accessible

L’histoire débute par une observation : les sous-vêtements masculins se déclinaient alors seulement en noir, gris ou blanc. Pour rompre avec cette monotonie, le créateur Sylvain Caire imagine un univers plus audacieux et opte pour la microfibre, matière innovante. L’arrivée de Freegun va dès lors bouleverser le marché français : imprimés éclatants, collaborations marquantes – de La Vache qui rit à Dragon Ball –, la griffe s’impose progressivement face à des géants comme Dim ou Athena. Comme le résume Benjamin Caillaud (Textiss) : « C’est devenu LEUR marque ».

Pour décrypter ce succès générationnel, Pierre-Louis Desprez (KAOS Consulting) souligne : « Détourner les codes et miser sur l’humour : Freegun parle à ceux qui ne veulent ni des slips d’enfants ni des caleçons d’adultes. » Montrer son élastique devient ainsi un signe de reconnaissance.

Sport et réseaux sociaux : relais de popularité essentiels

Portée par les réseaux sociaux depuis ses débuts, la marque ne tarde pas à conquérir aussi l’univers du sport. Sponsoring, visibilité sur des athlètes médiatisés… En 2021 par exemple, Kylian Mbappé est aperçu arborant un modèle Haribo x Freegun. Ce genre d’anecdote nourrit la légende et renforce l’ancrage auprès des jeunes fans.

Mais si l’engouement dure, c’est aussi grâce à une politique tarifaire étudiée : pour moins de 50 euros les cinq boxers (ou environ neuf euros pièce), on mise sur la robustesse autant que sur le style.

Voici ce qui explique cet attachement durable :

• Rapport qualité-prix imbattable, confort inclus.
• Matières durables et designs identifiables.
• Loyalisme générationnel entretenu par une communication bien ciblée.

Savoir évoluer sans se trahir : l’autre secret de longévité

Consciente que ses clients grandissent avec elle, Freegun repense régulièrement son image : logo revisité, packagings modernisés… La ligne « Signature » et la gamme sport « FRGN » illustrent ce désir d’élargir sa cible. Plus récemment encore, la marque ose même proposer des modèles unis – clin d’œil assumé à l’adolescent devenu adulte.

Sophie Malagola, créatrice et experte mode, salue cette capacité rare : « Savoir garder son ADN tout en innovant… Freegun prouve qu’on peut rester culte sans tourner en rond. » Un tour de force qui pourrait bien séduire demain une clientèle féminine déjà croissante dans ses ventes.

À dix-huit ans, Freegun semble décidément avoir trouvé la formule pour durer.