Fermeture des lieux culturels : Pour Xavier Bertrand, le secteur de la culture est aussi un acteur économique
Invité ce matin sur l'antenne d'Europe 1, le président du Conseil Régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, se pose des questions sur la fermeture des lieux culturels en France.
S’il ne cache pas ses ambitions d’être candidat à la présidentielle 2022, le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, se fait de plus en plus présent dans les médias, distillant son avis et ses méthodes s’il était un jour le prochain chef de l’État. Lors de “L’interview politique” de Sonia Mabrouk, Bertrand a demandé au gouvernement un maximum de “transparence”, revenant sur la récente décision concernant la fermeture des lieux culturels en France fermés jusqu’au 7 janvier au moins : “Je demande à ce que le gouvernement soit astreint à un devoir de transparence et de vérité. Dans une rame de TGV, vous avez 600 personnes les unes à côté des autres, chacune avec un masque. Dans un théâtre ou un cinéma, vous n’êtes pas les uns à côté des autres, on laisse un siège entre vous, et vous avez toujours un masque. Pourquoi ce sentiment de deux poids deux mesures ?“, a demandé Xavier Bertrand.
La culture, c’est ce qui fait qu’on est français
Un peu plus loin dans son entretien, Xavier Bertrand aimerait voir des avis scientifiques : “Je demande à ce qu’il y ait les publications des avis scientifiques qui disent que dans un TGV il n’y a pas de problème et que dans un cinéma, théâtre ou musée, il y a un problème. On va me dire que le train, c’est important pour aller travailler et qu’il y a une dimension économique. Mais il ne faut pas oublier que le secteur de la culture est aussi un acteur économique ! La culture, c’est ce qui fait qu’on est français. C’est une partie de l’âme française. Quand on sortira du tunnel, je n’ai pas envie d’avoir un désert culturel. La culture, c’est aussi ce qui permet aux gens de tenir“, a ajouté l’ancien LR qui conclut : “Personnellement, si j’avais des informations qui me disent qu’il y a un danger particulier, je les aurais rendues transparentes et publiques. Parce que cette transparence crée les conditions de la confiance“.