Eure-et-Loir : un an ferme pour avoir filmé à leur insu ses belles-filles mineures dans la salle de bains

Un homme de 45 ans a été condamné par le tribunal de Chartres à 30 mois de prison dont un an ferme pour avoir espionné ses belles-filles mineures quand elles prenaient leur douche.

Le tribunal de Chartres, dans l’Eure-et-Loir, a condamné un homme de 45 ans à 30 mois de prison dont un an ferme. Le quadragénaire était jugé pour avoir filmé à leur insu ses belles-filles mineures alors qu’elles prenaient leur douche, à leur domicile d’Allaines-Mervilliers. Si l’on ignore pendant combien de temps a duré sa manœuvre, c’est le 8 août 2018 qu’elle avait été découverte par les victimes. Alors âgées de 17 et 15 ans, ces dernières avaient ainsi mis la main sur une caméra cachée dans la panier de linge sale.

Une caméra installée dans la salle de bains, ses belles-filles le confondent

L’Écho Républicain rapporte que les adolescentes, qui s’étaient souvenues d’une attitude curieuse de la part de leur beau-père lors de la venue d’une amie, avaient décidé d’en avoir le cœur net. Et d’avoir caché, à leur tour, un téléphone portable dans la salle de bains. Elles avaient ensuite vu leur beau-père en train de récupérer une petite caméra dans le panier à linge sale. Après quoi, la mère des jeunes filles avait mis le quadragénaire dehors et porté plainte contre lui.

Déjà condamné en 2016 pour l’agression d’une ex-compagne

“Je ne comprends pas ce qui m’a poussé à faire ça”, a déclaré le prévenu lors de l’audience. “Je n’en ai tiré aucun plaisir.” Il a été rappelé qu’en 2016, ce même homme avait été condamné pour une agression commise en 2010 sur une ancienne compagne. “Ce jour-là”, a indiqué la présidente, “vous aviez mis des somnifères dans la part de tarte Tatin de votre compagne. Lorsqu’elle s’est réveillée, elle n’avait plus sa culotte. Vous avez de la chance de ne pas avoir été jugé devant la cour d’assises pour tentative de viol.” Celui qui avait depuis refait sa vie présenterait “une personnalité perverse” selon l’expert psychiatre. Il est désormais défendu au prévenu de paraître au domicile de son ex-épouse et de ses belles-filles, ainsi que d’exercer une profession en lien avec des mineurs.