Compléments alimentaires vendus sur les marketplaces : un taux d’anomalie trop important
La Répression des fraudes a publié une enquête mettant en avant le faite que les fabricants de compléments alimentaires annonçaient beaucoup trop de 'fausses promesses' affichées sur leurs emballages.
Souvent inutiles, parfois dangereux…
Elles sont non-conformes dans six cas sur dix selon la dernière enquête de la DGCCRF. ‘Elles’, ce sont les allégations nutritionnelles et de santé notées sur les compléments alimentaires vendus sur les marketplaces (en ligne) mais également dans les magasins physiques.
Rappelons tout d’abord que les compléments alimentaires sont des aliments apportant sous une forme concentrée des vitamines, des minéraux et d’autres ingrédients utilisés pour leur effet bénéfique sur l’organisme. Ces compléments font l’objet d’un encadrement réglementaire rigoureux visant à garantir la sécurité de leur emploi et la loyauté de l’information donnée aux consommateurs, précise la Répression des fraudes.
Non-conformes dans six cas sur dix
La Répression des fraudes stipule que 60% des vendeurs de compléments alimentaires en ligne proposaient des allégations interdites et mensongères sur leurs produits. Un taux de non-conformité très -et trop- élevé. Au final, des allégations nutritionnelles faussées, des allégations de santé non validées (donc pas vérifiées) par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) mais aussi des allégations thérapeutiques parfois trompeuses voire des ‘Mentions bio’ sans aucune certification. La présence d’allégations de santé non autorisées a été constatée chez 33 opérateurs, note la DGCCRF.
2 milliards d’euros en compléments alimentaires
In fine, vous achetez le plus souvent des compléments alimentaires qui comportent des promesses erronées. Tous les ans les français dépensent 2 milliards d’euros en compléments alimentaires. Suite à cette enquête, la répression des fraudes a dressé 13 avertissements, 30 injonctions et 2 procès-verbaux.