Cancer de l’estomac : un risque plus important de décès chez les personnes célibataires

Selon une nouvelle étude, les célibataires auraient plus de risque de mourir d’un cancer de l’estomac.

Plusieurs facteurs peuvent impacter notre santé. De plus en plus d’études soulignent d’ailleurs des risques plus importants de pathologie ou de décès en fonction de son état matrimonial. En effet, une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal vient de révéler que les personnes célibataires atteintes d’un cancer de l’estomac avaient un risque plus important de mourir que ceux étant en couple.

Un risque de décès plus élevé chez les célibataires souffrant d’un cancer du côlon

Afin de déterminer que les célibataires étaient plus susceptibles de mourir d’un cancer du côlon, les chercheurs sont venus analyser une base de données composée de 3 647 Américains ayant eu un cancer gastrique diagnostiqué entre 2010 et 2015. Ces patients étaient d’ailleurs catégorisés en fonction de leur état matrimonial, soit mariés, divorcé, veuf, séparé et célibataire.

Ces données ont ainsi permis aux chercheurs de dégager quelques informations intéressantes, comme le fait que les personnes mariées ont de meilleures chances de survie (72 %). Derrière, nous retrouvions les célibataires, alors que les personnes séparées étaient en bas du classement. Les auteurs de l’étude soulignent que « cela pourrait s’expliquer par le fait que les personnes mariées ont tendance à être mieux loties financièrement et sont plus susceptibles de recevoir des encouragements émotionnels de leur conjoint ». Il est aussi précisé que « les différences observées entre les sexes peuvent également refléter des différences génétiques et/ou de mode de vie ».

Nous apprenons en effet que les femmes survivaient plus longtemps que les hommes, peu importe leur statut marital. D’ailleurs, les épouses survivent aussi mieux que leurs maris, par rapport aux veuves et divorcées. En conclusion, les scientifiques déclarent que leur étude prouve que « les personnes veuves ou célibataires chez qui la maladie a été diagnostiquée devraient bénéficier d’une aide sociale et d’une prise en charge accrues ».