Bourges : un patient de l’hôpital porte plainte contre X pour homophobie

Un patient de l'hôpital de Bourges vient de porter plainte contre X après avoir découvert dans sa chambre un message à caractère homophobe. L'origine de ce dernier n'a pas encore été déterminée.

Il y a de cela une dizaine de jours, Stéphane, 45 ans, a été admis à l’hôpital Jacques Cœur de Bourges pour des problèmes intestinaux, des soucis qu’il connaît depuis de nombreuses années. Soigné au service de gastro-entérologie, ce n’est cependant pas son traitement médical qu’il dénonce aujourd’hui.

Cité par nos confrères de France Bleu Berry, ce patient explique ainsi avoir découvert dans un sa chambre un message à caractère homophobe : “On est sortis en bas avec mon mari fumer une cigarette et quand on est remontés, on a découvert un bout de papier sur la table de nuit avec marqué -on [ne] soigne pas les gays […] ça me fait plutôt mal de voir des comportements comme ça, on est là pour être soigné, on n’est pas là pour être jugé”.

“On soigne pas les gays” : le message laissé dans une chambre d’hôpital

Une découverte qui a finalement pu confirmer une impression de rejet du couple de la part d’une partie du personnel soignant : “Le matin par exemple au petit déjeuner, au lieu de dire bonjour monsieur, c’était : ‘vous voulez quoi ?’ avec un regard assez insistant, on ne se sentait pas à notre place […] mais on ne peut pas savoir qui a écrit ce mot puisqu’il a été glissé en notre absence, ce sera donc une plainte contre X”.

Une enquête interne ouverte par la direction de l’établissement

La direction de l’établissement a assuré que si une enquête interne a depuis été ouverte pour établir l’identité de l’auteur du mot, “l’origine du message n’a pas pu être déterminée” aux dernières nouvelles. Et d’avoir ajouté que “l’établissement est attaché depuis toujours à des principes éthiques forts de service public et de respect de tous ses patients”.

Un couple d’homosexuels italien s’est récemment vu refuser une réservation dans un gîte après que le propriétaire des lieux leur a signifié n’accepter “ni les gays, ni les animaux”. Aucune action en justice ne semble cependant avoir été initiée suite à ce revers discriminatoire.