Bouches-du-Rhône : un auto-entrepreneur condamné à 4 mois avec sursis pour une agression sexuelle sur un client

Un auto-entrepreneur a récemment été condamné par la justice à 4 mois de prison avec sursis pour avoir, jeudi dernier à Cabriès, sexuellement agressé un client qu'il pensait ouvert à ses charmes.

Les faits se sont produits jeudi dernier à l’aube à Cabriès, dans les Bouches-du-Rhône. Il était ainsi aux environs de 6h00 du matin quand un homme a été réveillé, chez lui, par une curieuse sensation. Un autre homme était ainsi en train de lui caresser les fesses tout en se masturbant. Un individu qui était entré via une baie vitrée non verrouillée et qui n’était pas un inconnu pour l’habitant. L’intrus était en effet un auto-entrepreneur qu’il avait engagé il y a peu pour réaliser des travaux dans son domicile.

L’auto-entrepreneur propose un rapport sexuel à son client

Après avoir éconduit l’auto-entrepreneur qui lui a également proposé un rapport sexuel, l’occupant légitime des lieux l’a raccompagné vers la sortie. Cependant, une demi-heure plus tard, l’homme est revenu à la charge, sans davantage de succès. Son interlocuteur a au passage découvert sur place un godemiché appartenant à l’auto-entrepreneur. Le premier ayant signalé ces faits aux autorités, le second a récemment été jugé devant le tribunal d’Aix-en-Provence.

Il l’avait trouvé « efféminé » et « attentionné »

Cité par La Provence, le prévenu invoque un malentendu : « Je suis allé dans la chambre pour discuter. Quand j’ai vu qu’il était cent pour cent hétéro, je suis reparti dans le jardin. Je pensais qu’il y avait moyen d’avoir une relation sexuelle. Je ne l’ai pas fait dans le but de faire une agression sexuelle. Je m’excuse profondément, je ne recommencerai pas. Je pensais qu’on était sur la même longueur d’onde ». L’auto-entrepreneur indique avoir trouvé son client « efféminé » et « attentionné », des éléments lui ayant laissé penser qu’il pouvait toucher au but escompté. L’avocate de l’accusé a plaidé la relaxe pour son client, soulignant que la victime avait, à son sens, étrangement réagi en prenant ainsi le temps d’une discussion avec son agresseur lors des faits. Celui-ci a finalement été condamné à quatre mois de prison avec sursis.