Tarn : un quinquagénaire condamné par la justice pour avoir entretenu une relation avec une mineure
Mardi, le tribunal correctionnel d'Albi, dans le Tarn, a condamné un homme de 53 ans à six mois de prison avec un sursis probatoire de 18 mois. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable d'avoir entretenu une relation avec une mineure, et ce pendant un an.
Mardi, un homme de 53 ans était jugé devant le tribunal correctionnel d’Albi, dans le Tarn, pour “agression sexuelle imposée à un mineur de 15 ans”. Les faits avaient débuté en janvier 2016 comme rapporté par La Dépêche du Midi (article complet réservé aux abonnés). C’est là que l’homme, un ami du père d’une adolescente alors âgée de 14 ans, aurait débuté la relation avec la mineure. L’adulte vivait dans le même immeuble que cette famille, nous précise-t-on.
Une collégienne avait confié avoir eu des relations sexuelles avec un ami de son père
Le mois suivant, la mère de la jeune fille avait découvert un dessin ambigu envoyé par l’homme à sa fille. Des faits signalés deux mois plus tard à l’aide sociale à l’enfance. C’est à l’infirmière de son collège que l’adolescente aurait confié avoir eu des relations sexuelles non protégées avec un ami de son père. Après un déménagement en novembre de la même année, la mère de la collégienne pouvait espérer que ce lien prenne fin. Mais en janvier 2017, un autre signalement avait été émis par le nouveau collège de sa fille, présentée comme absente et entretenant une relation avec un homme sensiblement plus âgé qu’elle.
Le quinquagénaire reconnaît un seul baiser
L’adolescente a semble-t-il cherché à minimiser les faits, en commençant ainsi par nier toute relation avant de reconnaître un baiser, plus plusieurs. En décembre 2016, elle avouait des attouchements et une relation sexuelle, cette dernière ayant été confirmée par un examen gynécologique. Le quinquagénaire a de son côté reconnu l’envoi de certains messages et avoir donné un baiser, tout en niant une relation sexuelle même si l’adolescente et lui ont dormi dans le même lit. L’atteinte sexuelle n’a finalement pas été retenue par le tribunal, qui a en revanche condamné l’accusé à six mois de prison avec un sursis probatoire de 18 mois pour la relation entretenue. L’homme devra également se soumettre à une obligation de soins.